« Nos richesses profitent plutôt à des entreprises étrangères » (Wameso)
Économie
le 20/04/2021 à 22h02
"C'est factuel. Nos richesses profitent, en majorité, à des entreprises minières qui sont venues les exploiter", déplore, l'adjoint au directeur de cabinet du Chef de l'État , invité de la rédaction de TOP CONGO FM de ce 20 avril 2021.
Comment y remédier ?
"Essayons de faire les choses autrement. Asseyons-nous (présidence, gouvernement, patronat et entreprises publiques impliquées) et voyons comment entamer ce débat".
Il reste convaincu que "nous n'allons pas nous en sortir en nous plaignant. Au lieu de nous lamenter, donnons-nous les moyens et l'expertise nécessaire pour valoriser à juste titre nos actifs, les certifier et être dans un processus de total transparence et nous allons créer beaucoup plus de milliardaires dans ce pays".
Cette sortie d'André Wameso, directeur de cabinet adjoint du président de la République intervient après du président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).
André Wameso (Photo) estime que la RDC avait "préféré à l'époque, non pas gager, mais vendre à vil prix les actifs des entreprises minières à des intermédiaires. Ce sont ces intermédiaires qui ont vendu ces actifs à des sociétés multinationales".
Andre Wameso relève que "la plus-value de cette vente a profité à la classe politique de l'époque et à ces intermédiaires. C'était pour s'enrichir rapidement, alors que si nous avions négocié directement avec ces multinationales, on aurait levé ces capitaux ensemble parce que nous aurions gagé les actifs commun de la RDC et de ces entreprises là".
Pour lui, "c'est une aberration que l'État Congolais ne soit pas actionnaire de Glencore, par exemple".
Il ne comprend pas "comment pouvez-vous vous expliquer qu'une dame lambda qui détient quelques actions de Barrick Gold, Glencore ou autres a le droit d'aller à l'Assemblée générale et de poser la question aux dirigeants de ces sociétés et que la RDC, pourvoyeuse d'actifs, c'est-à-dire or, cobalt, diamant… cuivre, n'a rien à dire à ces sociétés".
Andre Wameso relève que "la plus-value de cette vente a profité à la classe politique de l'époque et à ces intermédiaires. C'était pour s'enrichir rapidement, alors que si nous avions négocié directement avec ces multinationales, on aurait levé ces capitaux ensemble parce que nous aurions gagé les actifs commun de la RDC et de ces entreprises là".
Pour lui, "c'est une aberration que l'État Congolais ne soit pas actionnaire de Glencore, par exemple".
Il ne comprend pas "comment pouvez-vous vous expliquer qu'une dame lambda qui détient quelques actions de Barrick Gold, Glencore ou autres a le droit d'aller à l'Assemblée générale et de poser la question aux dirigeants de ces sociétés et que la RDC, pourvoyeuse d'actifs, c'est-à-dire or, cobalt, diamant… cuivre, n'a rien à dire à ces sociétés".
Comment y remédier ?
"Essayons de faire les choses autrement. Asseyons-nous (présidence, gouvernement, patronat et entreprises publiques impliquées) et voyons comment entamer ce débat".
Il reste convaincu que "nous n'allons pas nous en sortir en nous plaignant. Au lieu de nous lamenter, donnons-nous les moyens et l'expertise nécessaire pour valoriser à juste titre nos actifs, les certifier et être dans un processus de total transparence et nous allons créer beaucoup plus de milliardaires dans ce pays".
Cette sortie d'André Wameso, directeur de cabinet adjoint du président de la République intervient après du président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).
Dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux, Albert Yuma déplore le fait "sur conseils du FMI et de la Banque mondiale, les actifs de la RDC de la ont été cédés à des partenaires techniques et financiers. Au lieu d'amener des capitaux, ces entreprises ont amené des prêts à des taux qui dépassaient 10%".
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