"Nous pensons que l'inscription de la Rumba Congolaise (au patrimoine immatériel de l'UNESCO) doit devenir une affaire d'État. Voilà un patrimoine qui, non seulement nous est en commun par l'histoire, mais un patrimoine qui fédère tous les sentiments, toutes les émotions et valeurs traditionnelles de la RDC", déclare le sénateur Didier Mumengi à la fin des échanges entre les députés et sénateurs membres du Collectif des parlementaires culturels et les membres de la Commission nationale pour la promotion de la Rumba Congolaise au niveau de l'UNESCO (Photo) dans la salle des banquets du Palais du peuple.

Il était question au cours de ces échanges de faire le point sur l'avancement de la candidature de Rumba Congolaise sur la liste représentative du patrimoine universel de l'UNESCO. 

Pour cet acteur culturel, "la Rumba Congolaise est un outil formidable de cohésion nationale, un instrument inespéré de rassemblement de toutes les traditions de l'ensemble du peuple Congolais".

Le Professeur Yoka Lye, président de la Commission nationale pour la promotion de la Rumba Congolaise à l'UNESCO estime que "ce combat est un combat de solidarité étant donné que dans l'une des recommandations de l'UNESCO, il faut que l'Etat Congolais manifeste son implication".

Raison pour laquelle "nous sommes heureux parce que les parlementaires nous donnent motif d'espoir pour que ce combat se mène dans de bonnes conditions".

Pour lui, "l'heure est maintenant à la sensibilisation de toute la nation sur cette question qui porte sur la culture du pays à l'échiquier mondial".