"Les homes sont terminés et attendent d'être rééquipés. Et le rééquipement a été confié à l'Intendance générale. Les étudiants de la faculté Polytechnique ont apporté un projet qui a été adopté par l'intendance générale. Donc, les homes seront livrés le plus tôt. Nous nous battons pour que cela soit fait", rassure, le recteur de l'Université de Kinshasa (UNIKIN), invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM, réalisé à la salle Mgr Luc Gillon, le professeur Jean-Marie Kayembe.

"Nous avons reçu les informations selon lesquelles il y a déjà les matériels dont les armoires et autres", tente-t-il encore de rassurer, avouant qu'il est loin de là où les décisions y relatives se prennent.

La seule certitude est que "nous commencerons par installer les femmes et les étudiants vivant avec handicap sans négliger les autres étudiants", annonce le recteur de l'UNIKIN.

"Le secrétariat général administratif a la charge notamment de gérer les homes. Ces homes datent de 60 ans. Nous mettons ces gestionnaires à contribution avec des statistiques en temps réel. En quoi serions-nous encore des universitaires si nous sommes incapables de gérer cet espace. Nous avons une faculté de gestion, tout cela sera mis en contribution", répond le professeur Jean-Marie Kayembe à ceux qui craignent que les non étudiants viennent habiter dans ces résidences des étudiants avant d'y être délogés comme c'était le cas il y a quelques mois.

Vente des syllabus toujours interdite

"La vente de syllabus est toujours interdite. (Pour contourner cela), certains (professeurs) appellent cela aujourd'hui les ouvrages. Et ces ouvrages deviennent obligatoires. Cela est inadmissible", tonne le professeur Jean-Marie Kayembe.

Qui est complété par le professeur Tshimpi, secrétaire général à la recherche, précisant que "nous avons sur la table du Comité de gestion (des dossiers des professeurs récalcitrants). Nous veillons que les professeurs ne vendent plus de syllabus aux étudiants. Il y a des sanctions. Des professeurs ont déjà été convoqués, reçus et ont été sanctionnés".

Quid de la corruption ?

"Le jury fonctionne de manière autonome, (s'il y a des cas de corruption), dénonçons, changeons nos mentalités. Appliquons des sanctions pour nous-mêmes et pour les autres. On peut dénoncer via les chefs des promotions. Nos téléphones aussi sont disponibles. Les étudiants ont mon WhatsApp qui est toujours opérationnel", affirme le recteur de l'UNIKIN.

Le professeur Jean-Marie Kayembe reconnaît qu'il y a des années élastiques dans certaines facultés dont le droit, la polytechnique où "il y a des choses que nous pouvons matériellement corriger", mais d'autres facultés n'ont pas de problèmes dont la Médecine, les sciences, les Lettres et la Géologie.