"Nous avons placé l'étudiant au centre de nos préoccupations. Il y a des rencontres qui s'organisent de temps en temps avec les étudiants. Il y a une représentation dont la délégation estudiantine, les chefs de promotion et autres".

Le professeur Jean-Marie Kayembe, à la tête de l'UNIKIN depuis 1 an et demi, rassure que "notre comité de gestion est disposé à tout écouter. Nous avons une assemblée générale dans laquelle tous les corps sont représentés. Nous avons aussi organisé les états généraux de l'université. Cela nous a permis de nous dire des vérités en face".

Plusieurs défis à relever

"Nous avons beaucoup de défis. Notre université a 60 ans. Certains de ses bâtiments ont été repeints il y a 30 ans. Mais, nous voulons des infrastructures et de bonnes conditions d'enseignement. C'est le combat que nous avons. Il y a beaucoup de difficultés actuellement", reconnaît le recteur de l'UNIKIN.

"À l'époque, les étudiants avaient des bourses. Aujourd'hui, nous comptons sur la contribution des parents via les frais académiques. Il y a beaucoup de défis et nous nous battons pour les relever".

Pour y arriver, le professeur Jean-Marie Kayembe parle notamment "de la gouvernance administrative et la gouvernance financière. Nous avons pris la décision de numériser toutes ces gestions. Nous nous battons pour améliorer la gestion de nos étudiants".

Université toujours apolitique 

"A nos étudiants, nous répétons que le site universitaire et apolitique. Mais, les étudiants de l'université peuvent avoir une activité politique. Mais, ils ne peuvent pas afficher leurs couleurs politiques à l'université. Il y a des sanctions qui sont prévues", prévient le recteur de l'UNIKIN.

En ce qui concerne les diplômes que beaucoup de politiciens obtiennent à l'UNIKIN, il s'interroge : "quel est le politicien qui a déjà obtenu son diplôme à l'UNIKIN depuis un an ? Est-ce qu'un politicien n'a pas le droit d'étudier ? Mais notre comité de gestion ne donne pas de diplômes gratuitement".

Le professeur Jean-Marie Kayembe insiste sur le fait que "nous nous battons pour que nous soyons une université d'éthique et d'intégrité. Nous avons même renforcé les conditions d'obtention de diplômes. Nous avons même un logiciel anti-plagiat. Nous sommes très regardants. Nous luttons tous contre les antivaleurs".