"Nous avons donné des consignes particulières aux commandants de la Police et aux policiers pour que le contrôle soit efficace. On sera ferme, mais courtois", prévient le responsable de la Police ville de Kinshasa.

"Il n'y a pas de bagdes cette fois-ci. Mais, il y a des cas d'exception", révèle le Général Sylvano Kasongo à l'issue d'une réunion avec notamment le gouverneur de la ville de Kinshasa.

En ce qui concerne le secteur sanitaire, "les pharmacies seront ouvertes et les malades se rendront à l'hôpital. Les ambulances vont également rouler".

Parmi ceux qui sont autorisés à circuler pendant le couvre-feu, il y a aussi "les camion-remorques transportant les marchandises venant du Kongo Central. L'arrêté du gouverneur reste en vigueur, ces camions entrent à partir de 21 heures".

Également, "les voyageurs venant de l'étranger doivent brandir leurs coupons d'embarquement pour passer les barrières. Ce coupon servira au voyageur, son chauffeur et son accompagnateur. Mais, seuls 2 véhicules d'équipage de certaines compagnies aériennes autorisés à circuler".

Couvre-feu aussi pour les journalistes 

"Les médias doivent faire leur travail avant 21 heures", insiste le Général Sylvano Kasongo.

Alors que le président a.i de l'Union de la presse du Congo (UNPC) affirme, sur TOP CONGO FM, que les journalistes peuvent circuler librement moyennant une carte de presse de l'UNPC, le Général Sylvano Kasongo conseille aux journalistes qui tiennent à travailler pendant les heures de couvre-feu "à se rendre à la Police afin de circuler et être accompagnés dans un véhicule de la Police".

Pour les sanctions, "les 5 mille francs congolais pour le non-port des masques restent en vigueur. Par contre, la garde à vue en cas de non respect du couvre-feu, aucun frais à payer".

Pour lutter contre la deuxième vague du Coronavirus, le Chef de l'Etat a décrété un couvre-feu à durée indéterminée sur toute l'étendue de la RDC à partir de ce vendredi 18 décembre.