Le recensement doit précéder les élections de 2023 (Bahati)
"Notre souhait est que le moment venu, le gouvernement dégage des moyens conséquents pour l'effectivité (des élections de 2023) et pour l'organisation préalable du recensement tant attendu", a déclaré le Président du Sénat, en marge de la clôture de la session de mars à la chambre haute du Parlement.
En outre, "la CENI pour sa part, devra nous présenter un calendrier où la priorité sera accordée à l'organisation des élections locales pour rendre effective la décentralisation, socle du développement dans les entités locales", a-t-il indiqué.
Réformes pour de bonnes élections
"Les populations et divers acteurs politiques ont souhaité et souhaitent encore des réformes de la loi organique portant fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de la loi électorale", s'est-il fendu.
"Ils veulent libres, les élections, ils les veulent crédibles et transparentes en vue de se doter des dirigeants réellement choisis par eux-mêmes et capables de transformer leur vécu quotidien", a fait encore observer le speaker de la chambre haute.
Les sénateurs Congolais sont désormais en vacances, néanmoins, "du fait des dispositions de l'arrêt de la Cour constitutionnelle rendu sur requête de l'Assemblée nationale en interprétation des articles 144 alinéa 2 et 3 et l'article 115 de la Constitution, selon lesquelles les chambres parlementaires peuvent clôturer leurs sessions de manière exceptionnelle et demeurer disponibles tous les 15 jours pour proroger ou non, l'état de siège", les élus des élus reviendront à l'hémicycle chaque 2 semaines pour décider de l'issue de cette mesure exceptionnelle (état de siège ) en cours dans les provinces de l'Ituri et Nord-Kivu.
Et pour cause, le projet de loi d'habilitation n'a pas été adopté en seconde lecture par cette chambre parlementaire.
Éric Lukoki