Examen d'État, le gouvernement interdit les maquis à Kinshasa
"Spécialement comme nous sommes en période de la lutte contre le Covid-19, aucune autorisation n'a été donnée pour organiser des maquis", des maisons où se regroupent des élèves finalistes de la sixième année des humanités pendant au moins deux mois pour préparer les épreuves de l'Examen d'État.
Le ministre provincial de l'Enseignement Charles Mbutamuntu, qui l'annonce, sur TOP CONGO FM, précise cependant qu'exception est faite "aux élèves qui sont internés dans les écoles et qui bénéficient de l'autorisation d'organiser les internats. Là, c'est autre chose".
Frais fixés à 42 dollars
Alors que plusieurs écoles exigent des frais au-delà de ce qui est prévu par l'arrêté du gouverneur portant fixation des frais pour l'examen d'État, Charles Mbutamuntu rassure que ''nous continuons à faire le suivi. Que les parents dénoncent partout où il y a des cas pareils".
Il révèle même que "le préfet d'une école à Bandalungwa a été suspendu pour avoir organisé un réseau de perception des soit-disant frais d'organisation matérielle. Et le délégué des enseignants qui percevait ces frais a été également suspendu, pas comme délégué des enseignants, mais comme enseignant parce que sa mission est d'enseigner. Mais il s'est transformé en percepteur".
Le calendrier scolaire prévoit notamment la dissertation pour ce 12 juillet. Les frais fixés par le gouverneur de la ville sont de 85 000 Francs Congolais, équivalent de 42.5 dollars.
Dieumerci Lusakumunu