Le RAM contribuera à l'inclusion numérique... et à la numérisation de l'administration (ARPTC)
"Avec les moyens dont nous allons disposer (grâce au Registre des appareils mobiles, RAM), nous voulons considérablement développer l'inclusion numérique, la connectivité, les infrastructures de base, la numérisation de l'administration", déclare Christian Katende, président de l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPTC)
Invité du Magazine FACE-À-FACE sur TOP CONGO FM, il assure que "le RAM va y contribuer déjà par le fait que les téléphones contrefaits seront éliminés".
"Il y a toute une série de travaux qui vont se faire pour améliorer la qualité de la communication", promet-il encore.
Plus de marché pour les téléphones volés
"On ne va plus voler des téléphones, parce qu'il n'y aura plus de marchés pour (les) revendre. Dès le vol signalé, le téléphone (en question) sera bloqué, il ne fonctionnera sur aucun réseau GSM Congolais", affirme le Président de l'ARPTC.
Et de poursuivre : "nous voulons que le marché des téléphones contrefaits s'éteignent sur le temps. Le RAM va permettre justement d'éradiquer à la fois les marchés de vols des appareils et des appareils contrefaits."
Et l'OCC dans tout ça ?A la question de savoir la différence entre le service RAM et le travail de contrôle de qualité effectué par l'Office congolais de contrôle (OCC) sur les produits d'importation en RDC (dont, bien évidemment les téléphones portables), Christian Katende indique qu'il n'existe pas (à sa connaissance) de taxe particulière sur l'homologation des appareils.
"Ce que nous faisons avec le RAM (présenté comme une rémunération et non une taxe ou redevance), c'est la certification, une protection que nous donnons aux utilisateurs en termes de vol et de contrefaçon", insiste-t-il.
Éric Lukoki