Le peuple attend un changement à l'issue de ces consultations (Ambongo)

"Le peuple attend beaucoup de ces consultations. Le peuple ne veut pas que ces consultations soient (comme tous les autres dialogues) et que sa situation continue à se dégrader. Il faudra qu'à l'issue de ces consultations, les conditions de vie du peuple changent. Il faut qu'il y ait un changement", affirme le cardinal Fridolin Ambongo.
"Quelle sera la nature de ce changement ? Nous laissons cela à la discrétion du Chef de l'Etat".
À la tête d'une forte délégation des prélats catholiques au Palais de la Nation, il estime que "la situation actuelle a demontré ses limites. Le peuple n'est plus au cœur des soucis de ceux qui nous gouvernent".
Appel à la participation de tous
"L'idéal serait que tout le monde apporte sa contribution à cette consultation. C'est ce que nous faisons. Personne n'est obligé. On ne va pas prendre quelqu'un de force à venir donner sa contribution", souhaite-t-il.
"Mais, nous vivons dans une démocratie. S'il y a une large majorité qui a apporté sa contribution, cela peut indiquer au président de la République, le chemin à prendre".
Entretien franc et cordial
Faisant également partie de la délégation, le président de la Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO) révèle que "nous avons eu un entretien franc et cordial. Un entretien responsable. Nous lui avons confié toutes nos réflexions et analyses. (C'est à lui de) voir comment les exploiter".
Peu bavard, Marcel Utembi souligne que "nous ne pouvons dévoiler le contenu du mémo" déposé au Chef de l'Etat.