« Ouvert au dialogue, le FCC prêt à de nouvelles élections »

Mais ce dialogue doit se tenir « dans le cadre des structures et mécanismes prévus par l’accord de coalition », annonce le secrétaire exécutif des FCC.
Nehemie Mwilanya, rappelle que « l’initiative actuelle (de consultations) du chef de l’État intervient, au lendemain du forcing de prestation irrégulière de serment de 3 nouveaux juges constitutionnels lesquels ont cristallisé des violations de la Constitution.. »
« La majorité parlementaire est FCC »
« Le FCC est détenteur de la majorité parlementaire, elle est en coalition avec le CACH, famille politique du chef de l’état », rappelle Nehemie Mwilanya, qui tenait ces propos après un séminaire faisant suite à la crise que traverse actuellement la coalition gouvernementale.
A ces consultations, le FCC ne semble d’ailleurs pas avoir été formellement invité, indique Nehemie Mwilanya, selon qui le chef de l’état « n’a pas formellement fait part à son partenaire de ses intentions ni sur l’initiative des consultations en cours, encore moins sur le sort réservé à l’accord de coalition » mais « réitère sa disponibilité à poursuivre la mise en œuvre de ses efforts de gouvernance du pays dans le cadre de cet accord ».
Halte à la corruption des députés.
Face à l’annonce de recomposition de la majorité, le FCC condamne l’achat du soutien de certains de ses députés.
« Le FCC ne peut cautionner, de ce fait, aucune démarche tendant à la recomposition de la majorité parlementaire en pleine législature sur fond de la corruption des élus d’un partenaire, anti valeur au cœur d’une lutte convenue dans le cadre du programme commun de gouvernement ».
Le FCC se dit cependant prêt à aller aux élections, « au terme de la constitution et du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, toute majorité est issue des élections portées par des groupes parlementaires et groupes politiques qui soutiennent l’action gouvernementale pour toute la législature et ne peut être renouvelée qu’au cours d’une nouvelle élection et non du fait d’une création artificielle des acteurs politiques ».
FCC favorable à de nouvelles élections.
« Pour le FCC, l’alternative à cette option est de se soumettre à la sanction du souverain primaire à travers des élections générales anticipées à tous les niveaux ».
Le FCC précise aussi que la dissolution de l’assemblée nationale est conditionnée, « fortement encadrée et bien déterminée par la Constitution, les constituants ayant tiré les leçons des expériences malheureuses et douloureuses du passé ».