26 Mai 2020

Le Parquet chargé de poursuivre les actes de cybercriminalité (Officiel)

Justice le 20/05/2020 à 08h28
Le Parquet chargé de poursuivre les actes de cybercriminalité (Officiel)

"Au regard des moyens modernes d’investigation et de l’arsenal juridique congolais à sa disposition, le ministère de la Justice rappelle sa politique criminelle de tolérance zéro et instruit le Parquet de s’activer dans la répression de tous (les) antivaleurs relevant de la cybercriminalité,  met en garde les auteurs ainsi que les citoyens cyberconnectés qui y participent et souligne que tous les actes décriés feront l’objet des poursuites pénales", prévient Celestin Tunda Ya Kasende (Photo).

Dans un communiqué officiel, le vice-Premier ministre en charge de la Justice parle de tous les faits nuisibles "à l’image des institutions de la République, des personnalités politiques et de quelques acteurs du secteur privé bien ciblés".

Tunda ya Kasende cite également "des fausses ordonnances présidentielles en images photographiques, montées et modifiées, avec sceaux officiels, abusivement publiées et diffusées sur internet et dans les réseaux sociaux".

Il cite aussi "les administrations, les services publics ou leurs agents qui diffusent sur les réseaux sociaux numériques des documents officiels portant les sceaux et signatures des membres du Gouvernement ou de la Présidence de la république".

Sont aussi concernés, tous "ces actes criminels de diffusion publique en ligne concerne la sextorsion (par chantage ou extorsion à travers des éléments à caractère sexuel), les revanches pornographiques (par large diffusion des sextapes), la production ou la participation scénique à la pédopornographie, la falsification des documents officiels par des logiciels spécifiques, le montage d’images notamment par photoshop ou autres dans le but de nuire".

Et le ministre tranche : "tous ces actes nocifs et répréhensibles, qui se servent du réseau internet et des outils numériques, constituent des actes de cybercriminalité".

Le dernier Conseil des ministres a recommandé que la législation en la matière soit renforcée en faisant intervenir dans la réflexion tous les acteurs concernés pour répondre au défi qu’impose cette forme de criminalité.

Cette annonce, intervient après la présentation par Tunda ya Kasende d’une note d’information sur "la nécessité de disposer d’un arsenal juridique permettant de combattre la cybercriminalité et la pédopornographie".


Éric Lukoki

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