Contrairement à ce qui se raconte, "le ministre John Ntumba (Photo) est bel et bien chez lui à la maison. Il va très bien", rassure, sur TOP CONGO FM, le député national Bertin Mubonzi, cadre de l'UNC de Vital Kamerhe.

Poursuivi pour détournement d'environ 1,3 million de dollars américains en sa qualité d'ancien coordonnateur du programme d'urgence de 100 jours du Chef de l'Etat dans la province du Kasaï Central, "il a fallu une autorisation de l'Assemblée nationale pour que (l'actuel ministre de la Formation professionnelle) soit entendu par le magistrat", rappelle Bertin Mubonzi. 

Alors que plusieurs médias ont annoncé son arrestation à l'issue de son audition jeudi 4 juin au Parquet général près la Cour de cassation, l'empêchant même de témoigner dans le procès 100 à Makala dans lequel est impliqué notamment Vital Kamerhe, John Ntumba, élu de l'UNC, "est député national et à ce stade, il ne peut pas être Mapé s'il n'y a pas une autre autorisation de l'Assemblée nationale afin de permettre aux magistrats poursuivre avec la procédure".

Vital Kamerhe attend une liberté provisoire 

Après la 4ème audience du procès 100 jours, le Tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe siegant en chambre foraine à la Prison centrale de Makala "s'est retrouvée en chambre de conseil pour analyser encore une fois la demande de la liberté provisoire de Vital Kamerhe".

Bertin Mubonzi annonce que "nous sommes en attente. Il devrait être libéré parce qu'après le procès d'hier, on a constaté que, sur le grief retenu contre le directeur de cabinet du Chef de l'Etat, l'accusation a eu du mal à démontrer l'accusation de détournement des deniers publics encore de corruption qui pèserait sur Vital Kamerhe".

Raison pour laquelle "nous restons confiants et faisons confiance en la justice de notre pays".