"J'ai pris part au mois de février à deux réunions à la Présidence de la République au cours desquelles, on nous a fait la projection" de ce qui devrait être travaux d'urgence de 100 jours du Chef de l'Etat, révèle le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) 

Pour lui, les projections n'ont pas fait état des maisons préfabriquées, mais des saut-de-moutons.

"À la deuxième réunion, on m'a demandé si on pouvait utiliser les réserves de change, j'avais dit non. Et j'ai proposé un financement extérieur, un emprunt auprès des banques commerciales".

Comparaissant comme témoin à la 4ème audience au procès 100 jours, Deo Gratias Mutombo (Photo) se souvient que "le ministre des Finances avait dit qu'on pouvait utiliser les possibilités budgétaires, j'avais prévenu que ça sera difficile et cela a été difficile".

Rappelant que "la Banque centrale est intervenue dans le paiement", il affirme que "le terme supervision (parce qu'il a été cité comme faisant partie de l'équipe de supervision), je l'ai appris avec ce procès. Je n'ai jamais supervisé. J'attends qu'on m'instruise pour payer. Et c'est ce qui fut fait".

Le 4ème jour du procès 100 jours au Tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe siégeant en chambre foraine à la prison centrale de Makala se poursuit avec la comparution de différents témoins. 

De son côté, Vital Kamerhe "veut toujours savoir à quel moment les 57 millions de dollars américains (détournés) ont atterri" dans son compte bancaire.