« Le Congo n'a pas une vocation tribale » (Martin Fayulu)
Politique
le 10/07/2021 à 19h11
"Je suis kinois, je le revendique. Je ne suis pas tribal (de ce fait), je ne peux pas comprendre qu'aujourd'hui, on installe des milices tribales dans ce pays, qu'on devienne un Chef de clan: clan financier (d'un côté) et clan tribal (de l'autre). Ce n'est pas le Congo, le Congo n'a pas cette vocation", lance Martin Fayulu, invité de l'ÉDITION SPÉCIALE sur TOP CONGO FM.
Silence coupable des leaders
Questionné sur le silence qu'on peut aisément qualifier de coupable de la part des leaders politiques qui ferment littéralement les yeux face à ce un mal rampant qui risque de causer des dégâts insoupçonnés dans un État nation encore à bâtir, Martin Fayulu déclare que dans son camp, il n'y a pas de tribalisme en donnant pour exemple son parti dont les cadres sont de toutes les origines, mais aussi ses amis intimes qui viennent d'un peu partout au Congo.
Il ne reconnaît, cependant que, quelques épiphénomènes qu'il dit, par ailleurs, condamner.
"Vous n'avez pas suivi dans mes meetings, où j'ai même récité : ekolo be moko (un seul peuple, une seule nation en Français, cri de ralliement du Maréchal Mobutu, dont le nationalisme est aujourd'hui vanté)", lance-t-il.
Et de reprendre : "le Congo, c'est toutes ses tribus. Je condamne ces gens qui ne peuvent pas sortir de leur carcan tribal parce qu'il n'a pas d'autres ressources. Quelq'un qui a des ressources ne peut se livrer a un repli identitaire inutile, qui fait croire qu'on est protégé par les siens", estime le leader de Lamuka
Martin Fayulu refute le massacre des communautés Kasaïennes mieu Luba dans son fief de l'ex-Bandundu, au plus fort de la contestation de l'élection controversée de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême.
Silence coupable des leaders
Questionné sur le silence qu'on peut aisément qualifier de coupable de la part des leaders politiques qui ferment littéralement les yeux face à ce un mal rampant qui risque de causer des dégâts insoupçonnés dans un État nation encore à bâtir, Martin Fayulu déclare que dans son camp, il n'y a pas de tribalisme en donnant pour exemple son parti dont les cadres sont de toutes les origines, mais aussi ses amis intimes qui viennent d'un peu partout au Congo.
Il ne reconnaît, cependant que, quelques épiphénomènes qu'il dit, par ailleurs, condamner.
"Vous n'avez pas suivi dans mes meetings, où j'ai même récité : ekolo be moko (un seul peuple, une seule nation en Français, cri de ralliement du Maréchal Mobutu, dont le nationalisme est aujourd'hui vanté)", lance-t-il.
Et de reprendre : "le Congo, c'est toutes ses tribus. Je condamne ces gens qui ne peuvent pas sortir de leur carcan tribal parce qu'il n'a pas d'autres ressources. Quelq'un qui a des ressources ne peut se livrer a un repli identitaire inutile, qui fait croire qu'on est protégé par les siens", estime le leader de Lamuka
Martin Fayulu refute le massacre des communautés Kasaïennes mieu Luba dans son fief de l'ex-Bandundu, au plus fort de la contestation de l'élection controversée de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême.
Aucun Luba tué à Kikwit
"Je suis allé à Kikwit, j'ai vu mes frères et soeurs Luba qui m'ont dit Président Fayulu, qui vous a dit qu'on a tué des Luba ici ? J'ai demandé (aussi) à la Monusco qui a dit qu'on a tué mes frères Luba à Kikwit, la Monusco y est allée, zéro Luba tué", affirme-t-il
"Si on est Chef de clan, (tant pis). Moi, je suis le Président élu de tous les Congolais et je travaillerai pour tous les Congolais", lance-t-il encore.
"Je suis allé à Kikwit, j'ai vu mes frères et soeurs Luba qui m'ont dit Président Fayulu, qui vous a dit qu'on a tué des Luba ici ? J'ai demandé (aussi) à la Monusco qui a dit qu'on a tué mes frères Luba à Kikwit, la Monusco y est allée, zéro Luba tué", affirme-t-il
"Si on est Chef de clan, (tant pis). Moi, je suis le Président élu de tous les Congolais et je travaillerai pour tous les Congolais", lance-t-il encore.
Éric Lukoki