Il faut encadrer l'usage du cannabis pour des besoins médicaux (Tshisekedi)
"Le président de la République a rappelé au gouvernement l’obligation d’encadrer toutes les activités autour du cannabis destinés aux besoins médicaux", révèle le compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres tenue vendredi.
L'idée est, pour Félix Tshisekedi, "d'éviter que l’exportation non transformée de cette plante ne se confonde au trafic de drogue".
Et de prévenir : "un cadre réglementaire avec des mesures strictes doit être défini par les ministres sectoriels concernés pour prévenir tout type d’abus".
En RDC, il est illégal de consommer ou de posséder du cannabis, bien qu'il est cultivé un peu partout, principalement à Kinshasa.
Génie militaire dans la construction
Le Chef de l'État propose, au cours de cette même réunion du gouvernement, "l’intégration du génie militaire dans les travaux de construction des infrastructures publiques".
Parce que "les résultats de l’implication du génie militaire dans la construction des abris pour les sinistrés du Nord-Kivu viennent de démontrer le savoir-faire de ce corps de l’armée pour les travaux d’infrastructure".
Félix Tshisekedi pense que "l'impliquer contribuerait, à coup sûr, à créer une nouvelle culture au service de la nation et à améliorer l’image de l’Armée. La participation des militaires dans les travaux communautaires renforcera la confiance et permettra à l’armée, au-delà de sa mission de défense, de contribuer aux efforts de reconstruction".
Port en eaux profondes de Banana, clauses révisées
En ce qui concerne le port en eaux profondes de Banana, "le Président de la République a annoncé au Conseil que les clauses qui étaient en défaveur de la République Démocratique du Congo ont été révisées conformément à ses attentes".
Concrètement, il s'agit de "'la renégociation de certaines dispositions du contrat entre le Gouvernement de la République et la société DP World pour la construction du port en eaux profondes de Banana. Dans les prochains jours, elles vont être traduites dans l’avenant qui sera signé entre les deux parties pour que les travaux de construction de ce port stratégique et vital pour le pays démarrent au plus vite".
Pour y parvenir, "un nouveau Comité de suivi qui comprendra les délégués de la présidence, du gouvernement et des experts en la matière" sera mise en place.