"L'Opposition est en pleine négociation pour désigner ses délégués à la CENI" (Prof. Mbata)

''Nos amis (de l'Opposition) sont en pleine négociation (pour désigner leurs délégués à la Commission électorale nationale indépendante, CENI). Le FCC va donner ses candidats dans les jours qui viennent. Dès que ces candidats seront prêts, la commission paritaire sera reconvoquée pour délibérer et le président de la République pourra prendra une ordonnance pour compléter celle qu'il a déjà prise pour investir les 12 membres de la CENI", rassure, sur TOP CONGO FM, le Professeur André Mbata, président de la Commission paritaire chargé d'examiner les dossiers des candidats à la CENI.
Alors que les forces de l'Opposition ne s'inscrivent pas dans ce schéma, mettant en place notamment un bloc patriotique pour exiger la depolitisation de la CENI, le Professeur André Mbata insiste sur le fait que "ces places sont réservées à l'opposition. Et d'après la loi sur l'opposition politique, il y l'Opposition parlementaire et extra-parlementaire. Elle ne se limite pas au PPRD".
Autrement, tranche-t-il, ''ce seront d'autres groupes de l'Opposition qui vont légalement soumettre les noms de leurs délégués pour compléter l'équipe de la CENI".
Une CENI compétente
"Nous sommes heureux d'avoir donné au pays une CENI compétente et qui , à notre avis constitue la meilleure équipe depuis que le processus électoral a commencé en 2006".
Entérinés par l'Assemblée nationale et investis par le président de la République, les nouveaux membres de la CENI (12 sur 15) ont prêté serment ce mardi à la Cour constitutionnelle.
Ils ont juré de garder le secret des délibérations et de vote, même après la cessation de leurs fonctions, au cours d'une cérémonie organisée notamment en présence du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, des présidents de l'Assemblée nationale Christophe Mboso N'kodia et du Sénat Modeste Bahati.
Fait divers
Cette prestation de serment, "c'est un fait divers. On n'est pas concerné par cette forfaiture. Tant qu'il n'y a pas de consensus, le processus est bloqué par le régime lui-même parce qui ne veut pas aller aux élections", estime Ferdinand Kambere.
"On doit respecter la loi, notre Constitution. Un régime qui ne veut pas respecter la constitution est un régime hors jeu. C'est comme ça qu'ils vont fabriquer une Opposition extra-parlementaire".
Ferdinand Kambere explique que ''la commission paritaire est une commission parlementaire et non extra-parlementaire".
Dieumerci Lusakumunu