Jean-Marc Kabund est-il empêché de quitter le pays?

Tout porte à y croire, à la lecture de la correspondance au président de l'assemblée nationale de son 1er Vice President, qui regrette "le fait de ne m'avoir pas octroyé l'autorisation de sortie jusqu'à présent, malgré mon rapport médical mis à votre portée pour éclairer votre lanterne, s'apparente à une violation délibérée du règlement intérieur de notre chambre".
Jean-Marc Kabund rappelle que cette disposition de "l'article 109 alinéa 5 (du règlement intérieur de l'Assemblée nationale) énonce que le député national a droit à l'évacuation sanitaire pour lui-même, son conjoint et ses enfants à charge, accompagné d'un médecin et d'un garde malade".
Malgré l'annonce de sa démission du poste de premier vice-président de la chambre basse du Parlement, Jean-Marc Kabund souligne que "je ne suis non seulement député national, mais membre du bureau de l'Assemblée nationale".
Raison pour laquelle "j'attends obtenir cette autorisation de sortie pour des soins hautement appropriés. Il s'agit donc d'un droit constitutionnellement garanti. Et donc, je ne saurai pas rester indéfiniment victime du traitement discriminatoire à cause de votre refus de signer".
Ce rappel de cette demande d'autorisation de sortie intervient après une discussion téléphonique, le 8 janvier entre Jean-Marc Kabund et Christophe Mboso suivie de la mise à disposition des éléments le 12 et le 26 janvier.
Déchu de toutes ses fonctions au sein du parti présidentiel, Jean-Marc Kabund a été exclu de l'UDPS, ouvrant la voie à son remplacement à la chambre basse du Parlement. Quelques jours plus tôt, il avait annoncé, sur Twiter, sa démission de son poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale. Démission jamais formalisée.
(Image d'archives)