G13, quelles réformes avant les élections de 2023?
"Les questions qui doivent faire objet du consensus sont notamment, les reformes concernant principalement la loi organique de la CENI, la Constitution (en revenant à deux tours), la loi électorale (en supprimant le seuil) et la programmation financière", explique le député Patrick Muyaya, une de 12 personnalités (après le retrait de Paul Nsapu) en quête du consensus avant les élections de 2023.
Sur TOP CONGO FM, cet élu FCC déplore le fait que "les gens nous diabolisent. Certains nous taxent des rebelles. Ce que nous faisons n'est pas de la rébellion, mais du dépassement pour la nation", dit-il à sa famille politique, qui s'oppose à cette démarche, insistant sur le fait que "les réformes ne doivent se faire que dans le cadre des institutions".
Rappelant qu'ils émettent sur une même longueur d'onde que le FCC, Patrick Muyaya note que "même à objectifs communs, nous avons du mal à faire des choses ensemble. Je n'agis pas parce que je suis FCC, mais parce que je suis Congolais et député".
Mais, nuance-t-il, "il ne faut pas considérer le FCC comme machine à bloquer les initiatives".
Réformes dans le cadre des institutions
Au FCC, le député Jacques Djoli rappelle que "nous avons rencontré le président de la République (première institution du pays). Il partage le souci des élections non maculées du sang. Nous avons rencontré le Premier ministre. Les présidents de deux chambres du Parlement nous font (encore) attendre. Nous serons à Nkamba la semaine prochaine".
L'ancien vice-président de la CENI révèle que "nous venons même d'être reçus par le cardinal Ambongo".
Un seul intérêt : le Congo
"Notre regroupement s'appelle la RDC dans laquelle se trouve toute la population. Nous avons fait un sursaut ou une transcendance", rassure Patrick Muyaya.
"Nous sommes des personnalités dont les députés de l'opposition et de la majorité ainsi que de la Société civile toutes tendances confondues", renchérit Jacques Djoli.
Cet appel du 11 juillet fait suite à ce qui se constate avant même les élections dont "les manifestations avec morts d'hommes, la Coalition au pouvoir ne s'entend pas, même l'esprit saint a fui les Chefs des confessions religieuses", relève Jacques Djoli.
La seule certitude est que "nous avons besoin d'un consensus. Nous ne sommes pas un parti politique. Nous ne voulons pas non plus un dialogue pour le partage du pouvoir. Nous ne visons pas le glissement, par contre, nous voulons que les élections soient organisées en 2023".