« François Beya ne connaît toujours pas ce qu'on lui reproche » (Me Kapiamba)

"Ce n'est pas normal (que le conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité, François Beya, soit détenu plusieurs jours maintenant). J'ai eu à soulever ça à l'intention des responsables de l'Agence nationale des renseignements (ANR), en leur faisant savoir que parmi les droits fondamentaux de toute personne interpellée ou arrêtée, c'est d'abord de lui notifier les faits pour lesquels elle se retrouve dans cet état là. C'est une obligation constitutionnelle", confie, à TOP CONGO FM, Me Georges Kapiamba, président de l'Association pour l'accès à la justice (ACAJ), qui a notamment rendu visite à cet ancien Directeur général de migration (DGM) sous Joseph Kabila, samedi dernier.
"Je les ai encouragés, exhortés à prendre des dispositions pour que son audition par la Commission puisse rapidement commencer".
En principe, Francois Beya aurait dû déjà être entendu ce lundi 7 février par une commission spéciale des inspecteurs de l'ANR et dans la foulée, connaître les griefs portés contre lui, lesquels ont motivé son interpellation.
"Il m'a clairement dit n'avoir rien fait, qu'il ne se reproche de rien. Il clame son innocence et attend connaître en détails, les faits qui sont portés contre lui pour lui permettre de mieux se défendre", dit aussi le coordonnateur de l'ACAJ.
Auteurs des photos volées aux arrêts
Les auteurs des photos prises à son insu de François Beya dans les locaux de l'ANR ont été arrêtés, confirme Maître Kapiamba.
"Ils ont été identifiés, entendus et mis aux arrêts. J'ai eu la confirmation de sources officielles lorsque la protestation a été portée à la connaissance de la hiérarchie" de l'ANR.
"Elle nous a promis que des sanctions exemplaires et conséquentes seront prises à l'encontre de ces agents qui ont violé les lois de la république et surtout leur serment".
Francois Beya, le conseiller spécial en matière de sécurité du président Tshisekedi est soupçonné de participation à des réunions menaçant la sûreté nationale.
Éric Lukoki
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