Fin de la Coalition, le Chef de l'Etat va matérialiser l'annonce de Kabund (Beleshay)
Politique
le 19/11/2020 à 13h04
Jean-Marc Kabund "est la personne attitrée (pour mettre fin à la Coalition FCC-CACH). Il a fait cette annonce depuis Kikwit. Il ne reste plus qu'elle se matérialise. Le Chef de l'Etat lui-même avait dit que toutes les options sont sur la table. Mais, la fin de la Coalition est, pour nous, l'option la plus plausible. Mais, c'est une annonce qui sera matérialisée après les consultations. Il n'y aura plus un gouvernement FCC-CACH", insiste le secrétaire général de la Ligue des jeunes de l'UDPS, parti présidentiel.
Il faut convaincre les élus
"Il y aura une coalition dans le cadre de l'union sacrée pour la nation. On peut retrouver certaines personnes, qui étaient dans la Coalition FCC-CACH, qui peuvent accepter de nous rejoindre dans le cadre de l'union sacrée pour la nation", nuance Ted Beleshay (Photo), invité du Magazine FACE-À-FACE sur TOP CONGO FM.
Même Joseph Kabila, "s'il veut (faire partie de cette nouvelle Coalition, ça sera) dans le cadre de l'union sacrée pour la nation. Parce ce sont des gens qui sont sournois et qui ne veulent pas avancer dans le domaine de l'instauration de l'Etat de droit, de la gratuité de l'éducation de base où il y a beaucoup de fictifs. L'IGF vient de faire son audit dont les résultats seront bientôt annoncés".
Il rappelle même que "c'est l'ancien président de la République Joseph Kabila qui a placé l'IGF sous l'autorité de la Présidence, après un audit d'un cabinet international, alors qu'il était placé sous l'autorité du ministre des Finances. Mais, il y avait des résultats mitigé".
Il rappelle même que "c'est l'ancien président de la République Joseph Kabila qui a placé l'IGF sous l'autorité de la Présidence, après un audit d'un cabinet international, alors qu'il était placé sous l'autorité du ministre des Finances. Mais, il y avait des résultats mitigé".
Il faut convaincre les élus
"Par un engagement individuel et patriotique, nous comptons convaincre les élus à adhérer à l'idée d'une union sacrée pour la nation. On va les convaincre par les idées (pas par l'argent) pour que nous nous rassemblons pour un État de droit et pour combattre la corruption ainsi que l'impunité".
Ted Beleshay reste convaincu que "ces députés FCC (seront) convaincus par la volonté politique du Chef de l'Etat de changer les choses".
Ted Beleshay reste convaincu que "ces députés FCC (seront) convaincus par la volonté politique du Chef de l'Etat de changer les choses".
Il insiste sur le fait que "les gens vont s'engager individuellement. Le mandat d'un député n'est pas impératif. Il ne peut pas le perdre sans qu'il ait démissionné de son parti. Il fait des choses dans l'intérêt de ses électeurs".
Le FCC se réfère toujours à Kabila
"Le PPRD, c'est comme un parti communiste et totalitaire où on empêche les gens de réfléchir et de s'épanouir. Alors que dans l'âme de l'UDPS, c'est la contradiction, c'est la tolérance", constate Ted Beleshay.
"Les gens du FCC placés dans les institutions ne servent à rien. Ils ne peuvent pas développer une idée logique dans l'intérêt du pays. Ils se réfèrent toujours à leur autorité morale qui n'est même pas membre des institutions. Ils n'ont pas la décision".
Expert comptable, Ted Beleshay estime que "le ministre (des Finances) a violé les articles 82 et 84 de la loi relative aux finances publiques en déposant une loi sur la réédition des comptes sans le rapport de la Cour des comptes et sans qu'elle soit adoptée au Conseil des ministres. Cette loi déposée à l'Assemblée nationale est un tract".
Pour lui, "le ministre des Finances n'a pas respecté la procédure. Et je comprends pas pourquoi les députés jugent un tract recevable et commencent à travailler dessus".
Le FCC se réfère toujours à Kabila
"Le PPRD, c'est comme un parti communiste et totalitaire où on empêche les gens de réfléchir et de s'épanouir. Alors que dans l'âme de l'UDPS, c'est la contradiction, c'est la tolérance", constate Ted Beleshay.
"Les gens du FCC placés dans les institutions ne servent à rien. Ils ne peuvent pas développer une idée logique dans l'intérêt du pays. Ils se réfèrent toujours à leur autorité morale qui n'est même pas membre des institutions. Ils n'ont pas la décision".
Expert comptable, Ted Beleshay estime que "le ministre (des Finances) a violé les articles 82 et 84 de la loi relative aux finances publiques en déposant une loi sur la réédition des comptes sans le rapport de la Cour des comptes et sans qu'elle soit adoptée au Conseil des ministres. Cette loi déposée à l'Assemblée nationale est un tract".
Pour lui, "le ministre des Finances n'a pas respecté la procédure. Et je comprends pas pourquoi les députés jugent un tract recevable et commencent à travailler dessus".
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