"Je crois que ce n'est pas au Cardinal de décider que les élections aient lieu l'année prochaine, c'est la Constitution (qui le dit). L'église ne fait que répéter ce qui est prévu dans la Constitution et l'année prochaine est prévue, selon la loi fondamentale de notre pays, qu'il y aura des élections. Le dire ne signifie pas pas qu'on est contre le pouvoir, absolument pas", a tenu à préciser le Cardinal Fridolin Ambongo, lors d'une conférence de presse dans le Chef-lieu de la province de Kwilu où séjourne à l’occasion du 10ème anniversaire d’épiscopat de Monseigneur Timothée Bodika, evêque du Diocèse de Kikwit. 

"À moins que le pouvoir ait des intentions cachées. Mais s'il n'y a pas une intention cachée et le pouvoir et nous et la population et la Constitution, nous disons la même chose", tranche l'archevêque de Kinshasa. 

Cette espece de "mise au point" intervient après le tollé suscité par une déclaration faite lors d'une messe célébrée dans la même ville.

"A l’approche des élections, on nous fait des promesses et l’année prochaine, il y aura des élections. Il n’y aura pas de glissement", avait alors lâché le Prelat avant d'enfoncer : "Jésus n’a pas prolongé indûment et injustement son mandat sur cette terre. Mission accomplie, on s’efface et on laisse le temps aux autres".