La Cour Constitutionnelle n'a pas encore rendu d'arrêt relatif à l'affaire opposant les deux ailes de l'AFDC-A. Contrairement à ce qui se raconte sur les réseaux sociaux, elle a plutôt demandé aux députés de l'AFDC-A dirigé par Néné Nkulu, qui sont accusés, de prouver leur appartenance à ce regroupement politique resté fidèle au FCC.

"Il s'agit d'une notification judiciaire", précise le député national Hubert Makengo de l'AFDC-A de Modeste Bahati qui ne comprend pas cette démarche de la Cour constitutionnelle parce que "tous les documents sont déjà là-bas. Les documents qui se trouvent dans le dossier sont connus de tous".

Sur TOP CONGO FM, il rappelle même que "le ministère de l'Intérieur avait déjà tranché, lorsque la Cour de cassation avait adressé sa réquisition, qu'il n'y avait qu'un seul parti politique et un seul regroupement politique AFDC-A publié au journal Officiel".

Espérant que la Cour constitutionnelle invalide les députés restés loyaux au FCC, il affirme que "la CENI avait envoyé les résultats tels que publiés où les noms de ces députés là se retrouvent comme étant élus de l'AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo".

Fausses allégations 

"Nous savons que le sénateur Bahati est en train de faire tout ça parce qu'il y a des tractations pour la nomination des mandataires publics", estime le rapporteur de l'AFDC-A du FCC.

Pour Rubin Bukanga Rachidi, Modeste Bahati Lukwebo "veut prendre part au partage du gâteau, bien qu'il sait que toutes ces allégations ne sont pas avérées, parce qu'il n'a pas de preuves que nous avons quitté l'AFDC-A".

Et de nuancer : "c'est juste une requête que le sénateur Bahati a déposé au niveau de la Cour constitutionnelle. Nous allons y répondre et la Cour va trancher".

Après son départ du FCC, Modeste Bahati Lukwebo tient à être confirmé comme seul responsable de l'AFDC-A et réussir à faire invalider les députés qui sont restés loyaux  au FCC.