"Il y a encore du potentiel" à exploiter dans le secteur aérien pour sa compagnie qui, en 2018, par exemple, n'a "transporté que 400 000 personnes sur une population de 80 millions, ça représente 0,5%".

 Il y a donc une marge de "99,5%", pointe celui qui est commandant de bord depuis une trentaine d'années, pour qui, la baisse des prix des billets d'avion est une vraie aubaine.

"Le ministre de l'Économie nous a rendu un grand service, en baissant les prix, du jour au lendemain, nous avons vu une augmentation de 40 %", se félicite-t-il.

Et ce n'est pas tout, lance ambitieux Pascal Mwema, "nous comptons monter en puissance. Congo Airways devrait être doté, d'après les etudes de Turkish Airlines, de 25 à 80 avions", fait-il valoir. 

"Nous avons une vision, nous allons mettre des stratégies en place pour atteindre ces objectifs", assure Pascal Mwema, qui du reste, positionne Congo Airways comme "un partenaire stratégique pour la nation qui a un déficit en routes, chemins de fer et qui a une population de 80 millions d'habitants". 

Pour lui, "l'objectif maintenant, c'est de partager cette vision",  pointe le Directeur général interimaire qui assure avoir, d'ores et déjà, le soutien des ministres du Portefeuille et Transports pour transformer, son "diamant brut" qu'est Congo Airways, en un "diamant travaillé".