Bandundu-ville, hausse des prix des biens de première nécessité

Un sac de manioc, vendu il y a deux semaines à 30.000 Francs Congolais dans la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu, coûte actuellement 35.000 Francs Congolais. Celui de la braise passe de 10.000 à 15 000 Francs Congolais, le sac de maïs se négocie actuellement à 50.000 Francs Congolais.
Selon les vendeurs, "cette augmentation est due à la multiplicité des services de taxation aux ports, au mauvais état des routes de desserte agricole et à l'augmentation du prix d'achat à la source".
Sur TOP CONGO FM, ces vendeurs plaident pour "la suppression de certains services. Nous ne tirons aucun profit de nos marchandises".
Ils déplorent le fait que "nous payons une taxe aux services de la mairie, à l'Office Congolais de contrôle, au ministère de l'Agriculture".
Il faut réhabiliter les routes
Pour la coordonnatrice de la nouvelle Société civile du Kwilu, Huguette Pombo, "il appartient au gouvernement provincial de réhabiliter les routes pour que les prix soient revus à la baisse. Les commerçants n'arrivent pas à évacuer leurs marchandises. Nous, les consommateurs souffrons".
Le ministre provincial de l'Économie Robert Dinsodi, par contre, justifie cette hausse par "la rareté des produits sur le marché" et annonce la présence d'une équipe dépêchée pour échanger avec les vendeurs autour de la fixation des prix".
Il explique que "c'est un problème de temps, de période et de la semence".
La ville de Bandundu compte au total trois routes de desserte agricole en terre battue et six ports.
Jonathan Mesa.