Assemblée nationale, les candidats invalidés dénoncent "une décision inique"
''Nous condamnons avec la dernière énergie cette décision inique du bureau d'âge. Nous allons user de toutes les voies légales pour être rétablis dans nos droits légitimes et permettre à la plénière souveraine de se choisir des membres du bureau de manière ouverte et transparente'' , dénonce le collectif des candidats invalidés à l'élection du bureau définitif de l'Assemblée nationale.
Dans une déclaration rendu publique ce dimanche, ils promettent que "le Comité interparlementaire à Genève sera instamment saisi pour dénoncer cette violation des droits des parlementaires".
Ces candidats invalidés, principalement de l'Opposition /FCC et indépendants, estiment qu'"il est inadmissible que le bureau d'âge conduise un processus électoral dans lequel deux de ses membres sont à l'élection du bureau définitif'' dont le président et le questeur.
"Les membres du bureau d'âge auraient dû se déporter comme l'exige les us et coutumes parlementaire au lieu d'être eux-mêmes dans une position malsaine de juge et partie de leur propre cause qui entache gravement la crédibilité et la transparence du processus du renouvellement des dirigeants de la chambre basse du parlement''
Ils suggèrent notamment que ''la Commission de validation des candidatures devait, quant à elle, faire l'objet d'un dialogue entre forces politiques en présence tant dans sa composition que dans sa méthode de travail d'où découlerait les décisions acceptables par tous''.
Les différents griefs retenus pour écarter les candidats sont considérés comme "un agenda politique caché. Il est incompréhensible que le bureau d'âge qui a saisi la Cour constitutionnelle à deux reprises pour des interprétations qui ont complètement changé les praxis parlementaires ne respecte ni la constitution ni le règlement intérieur encore moins les arrêts rendus par la Cour".
Après examen des candidatures par la commission de validation, plusieurs candidatures ont été rejetées notamment pour ''défaut de lettre de consentement" et pour le fait qu'ils n'ont pas été "élus comme indépendants à l'origine, non présentés ni par leurs partis ni par leurs regroupements (et) pour leur non-appartenance aux partis de la majorité"
Laissant ainsi l'actuel président du bureau d'âge Mboso Nkodia Mpuanga seul candidat président de l'Assemblée nationale au détriment de ses deux challengers dont Fabrice Bandenonga et Jean Kimbunda
Jean-Marc Kabund reste également candidat unique à la première vice-présidence de l'Assemblée nationale, poste qu'il espère récupérer après sa destitution pour notamment "manque d'égards à ses collègues" en dénonçant un Congrès budgetivore.
Dieumerci Lusakumunu