Affaire viol sur mineure, Diomi Ndongala est plutôt victime (Porte-parole)
Justice
le 18/07/2021 à 16h16
"La Démocratie chrétienne (DC) tient à démentir, avec la dernière énergie, les mauvaises informations circuler par des médias qui ont dénaturé complètement la situation en vue de diaboliser son président national qui paye, depuis plusieurs années, les conséquences de fausses accusations lancées contre lui par le régime Kabila et qui le placent dans une situation de faiblesse juridique qui a trop duré", écrit, dans un communiqué publié, ce samedi 17 juillet, dans la soirée, Marc Mawete, Porte-parole du parti de Diomi Ndongala.
Qui, d'après plusieurs sources, a passé la nuit dernière en garde à vue au camp Lufungula à Kinshasa pour viol sur une mineure de 14 ans, à qu'il aurait donné 200 dollars contre des préliminaires.
Pour lui, "l'administration de la Guest House a demandé formellement aux trois dames de régler leur note, par le biais d’un agent de sécurité qui a eu comme réponse une agression physique et une accusation de viol comme argument utilisé par les trois débitrices de mauvaise foi pour échapper à une plainte pour coups et blessures ainsi qu’une deuxième pour grivèlerie, qui est aussi une incrimination qu’on juge au pénal en RDC".
Pour son parti politique, "le président Diomi, après avoir eu vent du traitement violent réservé à l’agent de sécurité, a demandé personnellement aux dames de régler leur dette sans délai faute de quoi l’administration de la Guest House serait obligée de porter plainte pour grivèlerie contre ces débitrices violentes et insolvables".
Il estime que "les dames, en utilisant leur relation avec un gradé de la Police, ont accusé Eugène Diomi Ndongala de viol pour anticiper la plainte au pénal, devenant ainsi accusatrices plutôt qu’accusées".
Diomi Ndongala victime
Enfin, le DC qui dit avoir "pleine foi dans la justice", espère "que les manigances d’un groupe d’aventurières de mauvaise foi et insolvables seront vite dénoncées, comme la mauvaise foi de tous ceux qui diffusent de fausses informations sur cette affaire dont le Président Eugène Diomi Ndongala est la vraie victime pour avoir, tout simplement, demandé à des débitrices insolvables de régler leur dette vis-à-vis de l’établissement appartenant à sa mère actuellement âgée et malade".
En 2014, Eugène Diomi Ndongala a déjà été condamné à 10 ans de prison pour viol sur mineures. Opposant au régime de Joseph Kabila, il avait alors accusé le pouvoir d'être derrière sa condamnation. Désigné, dès lors, comme un prisonnier emblématique, il bénéficie d'une "libération conditionnelle" en mars 2019.
Enfin, le DC qui dit avoir "pleine foi dans la justice", espère "que les manigances d’un groupe d’aventurières de mauvaise foi et insolvables seront vite dénoncées, comme la mauvaise foi de tous ceux qui diffusent de fausses informations sur cette affaire dont le Président Eugène Diomi Ndongala est la vraie victime pour avoir, tout simplement, demandé à des débitrices insolvables de régler leur dette vis-à-vis de l’établissement appartenant à sa mère actuellement âgée et malade".
En 2014, Eugène Diomi Ndongala a déjà été condamné à 10 ans de prison pour viol sur mineures. Opposant au régime de Joseph Kabila, il avait alors accusé le pouvoir d'être derrière sa condamnation. Désigné, dès lors, comme un prisonnier emblématique, il bénéficie d'une "libération conditionnelle" en mars 2019.
Après plusieurs heures d'audition et confrontation avec la présumée victime ce samedi et une nuit au cachot de Camp Lufungula, Eugène Diomi Ndongala a été libéré dans la soirée.
Éric Lukoki
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