5,9 millions de vaccins de différents types attendus en juillet (Ministre)
Coronavirus
le 27/06/2021 à 06h42
"Dès le mois prochain, nous allons bénéficier, dans le cadre du programme Covax, de 5,9 millions de doses" de vaccins, annonce Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé, Hygiène et Prévention, invité de l'ÉDITION SPÉCIALE sur TOP CONGO FM, consacré à la riposte anti-Covid en RDC.
"Cette fois-ci, nous sommes dans l'attente de plusieurs types de vaccins (Pfizer, Sinovax et même Spoutnik). Les gens auront le choix entre ces molécules pour se protéger", indique-t-il.
"Hormis la facilité Covax de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", renseigne-t-il, "nous négocions également directement avec les pays qui produisent ces vaccins pour qu'il n'y ait pas rupture de doses (et ce pour que, par exemple), les personnes qui ont reçu la première dose AstraZeneca puissent bénéficier de la seconde".
Et d'assurer : "nous allons lever des options pour des vaccins sûrs. Il y a tout un programme, toute une direction ici au ministère qui s'occupe de la vaccination, qui fait des études appropriées qui orientera les décisions du ministre que je suis pour offrir à la population les meilleurs vaccins".
Immuniser à 25 %
"Le profil de la vaccination dans notre pays n'est que de 25 % (c'est-à-dire pour atteindre l'immunité collective, il suffit que le 1/4 de la population congolaise soit vacciné)", laisse entendre le Docteur Mbungani.
"Il s'agit des personnes de plus de 55 ans, avec des comorbidités (maladies chroniques associées telles que diabète, hypertension artérielle, insuffisance respiratoire, insuffisance rénale), le personnel de santé et les personnels en contact, c'est-à-dire la Police et l'Armée", énumère-t-il, reconnaissant, au passage que "c'est un profil faible mais utile", souligne-t-il.
"Avec ce profil là et ce, compris les jeunes de 18 ans volontaires, nous pourrions vacciner 25 % de la population et espérer d'avoir une immunité collective dans notre pays", soutient le ministre de la Santé.
"Cette fois-ci, nous sommes dans l'attente de plusieurs types de vaccins (Pfizer, Sinovax et même Spoutnik). Les gens auront le choix entre ces molécules pour se protéger", indique-t-il.
"Hormis la facilité Covax de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", renseigne-t-il, "nous négocions également directement avec les pays qui produisent ces vaccins pour qu'il n'y ait pas rupture de doses (et ce pour que, par exemple), les personnes qui ont reçu la première dose AstraZeneca puissent bénéficier de la seconde".
Et d'assurer : "nous allons lever des options pour des vaccins sûrs. Il y a tout un programme, toute une direction ici au ministère qui s'occupe de la vaccination, qui fait des études appropriées qui orientera les décisions du ministre que je suis pour offrir à la population les meilleurs vaccins".
Immuniser à 25 %
"Le profil de la vaccination dans notre pays n'est que de 25 % (c'est-à-dire pour atteindre l'immunité collective, il suffit que le 1/4 de la population congolaise soit vacciné)", laisse entendre le Docteur Mbungani.
"Il s'agit des personnes de plus de 55 ans, avec des comorbidités (maladies chroniques associées telles que diabète, hypertension artérielle, insuffisance respiratoire, insuffisance rénale), le personnel de santé et les personnels en contact, c'est-à-dire la Police et l'Armée", énumère-t-il, reconnaissant, au passage que "c'est un profil faible mais utile", souligne-t-il.
"Avec ce profil là et ce, compris les jeunes de 18 ans volontaires, nous pourrions vacciner 25 % de la population et espérer d'avoir une immunité collective dans notre pays", soutient le ministre de la Santé.
Grande campagne de vaccination
Et afin de réussir sa "grande campagne de vaccination", comme il appelle, Jean-Jacques Mbungani affirme avoir "mis en place une campagne médiatique pour convaincre les populations".
Il révèle qu'un "spot sera diffusé pour une meilleure compréhension et appeler la population, de manière volontaire, à se faire vacciner".
Pour démontrer qu'il s'agit d'une stratégie éprouvée et maîtrisée, le ministre de la Santé postule "qu'il faut d'abord expliquer aux acteurs, influenceurs, c'est quoi la maladie, ses risques et l'intérêt de la vaccination", avant de poursuivre : "nous avons la prétention de faire d'abord des minis réunions avec les politiques, députés, sénateurs, les hommes d'église pour cela".
Et afin de réussir sa "grande campagne de vaccination", comme il appelle, Jean-Jacques Mbungani affirme avoir "mis en place une campagne médiatique pour convaincre les populations".
Il révèle qu'un "spot sera diffusé pour une meilleure compréhension et appeler la population, de manière volontaire, à se faire vacciner".
Pour démontrer qu'il s'agit d'une stratégie éprouvée et maîtrisée, le ministre de la Santé postule "qu'il faut d'abord expliquer aux acteurs, influenceurs, c'est quoi la maladie, ses risques et l'intérêt de la vaccination", avant de poursuivre : "nous avons la prétention de faire d'abord des minis réunions avec les politiques, députés, sénateurs, les hommes d'église pour cela".
Ainsi, "nous avons rencontré les évêques catholiques la semaine dernière qui ont accepté de participer à la campagne de vaccination et d'en faire part aux églises locales pour les croyants pour se faire vacciner. Nous allons également rencontrer les influenceurs communautaires, dont les chefs de rues et chefs coutumiers avec lesquels nous allons discuter", projette-t-il
"Si toute ces personnes comprennent c'est quoi la maladie et adhèrent à l'intérêt de la vaccination, nous allons convaincre une grande partie de la population", espère-t-il enfin.
"Si toute ces personnes comprennent c'est quoi la maladie et adhèrent à l'intérêt de la vaccination, nous allons convaincre une grande partie de la population", espère-t-il enfin.
En attendant, il faut reconnaître que la campagne lancée le 19 avril dernier bat de l'aile. Seuls près de 44 mille personnes ont reçu le controversé vaccin Astra Zeneca, dont plus de la moitié (25 mille) les premières doses d'Astrazeneca ont expiré ce 24 juin résidents. Une bien maigre moisson après plus de 2 mois de campagne, 64 jours précisément.
Éric Lukoki
Éric Lukoki
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