Visites interdites dans toutes les prisons de la RDC (Ministre)
Justice
le 21/03/2020 à 20h39
"Je viens de signer un communiqué pour interdire toute visite au niveau des prisons sur l’ensemble du territoire national, en exécution des mesures de lutte contre le coronavirus édictées par le président de la république", annonce le vice premier-ministre en charge de la Justice.
Sur TOP CONGO FM, Celestin Tunda Ya Kasende (Photo) précise que "tout ce qu’on admet, c’est les gens qui apportent la nourriture. Vous amenez la nourriture, on appelle votre frère ou votre cousin. On lui remet le colis, il retourne dans sa cellule et vous regagnez votre domicile".
Libérations conditionnelles et désinfection en vue
"Sur le plan du droit, des instructions ont été données aux différents responsables des pénitenciers pour actualiser les dossiers des détenus en vue de l’examen des possibilités de libérations conditionnelles et provisoires, afin désencombrer les prisons".
Pour Celestin Tunda Ya Kasende, "les audiences publiques ne peuvent plus rassembler plus de 20 personnes. Les Chefs de juridictions sont encouragés de décréter le huis-clos. En clair, seules les parties à l’affaire sous examen seront autorisées à y participer".
Et là où le huis clos ne pas décrété, le ministre de la Justice préconise que "les Chefs de juridictions et les greffes de différents tribunaux s’organisent pour programmer les affaires de manière successive afin d’éviter les attroupements dans les salles d’audiences et alentours des Palais de justice et juridictions".
Éric Lukoki
Sur TOP CONGO FM, Celestin Tunda Ya Kasende (Photo) précise que "tout ce qu’on admet, c’est les gens qui apportent la nourriture. Vous amenez la nourriture, on appelle votre frère ou votre cousin. On lui remet le colis, il retourne dans sa cellule et vous regagnez votre domicile".
Libérations conditionnelles et désinfection en vue
"Sur le plan du droit, des instructions ont été données aux différents responsables des pénitenciers pour actualiser les dossiers des détenus en vue de l’examen des possibilités de libérations conditionnelles et provisoires, afin désencombrer les prisons".
Pour Celestin Tunda Ya Kasende, "les audiences publiques ne peuvent plus rassembler plus de 20 personnes. Les Chefs de juridictions sont encouragés de décréter le huis-clos. En clair, seules les parties à l’affaire sous examen seront autorisées à y participer".
Et là où le huis clos ne pas décrété, le ministre de la Justice préconise que "les Chefs de juridictions et les greffes de différents tribunaux s’organisent pour programmer les affaires de manière successive afin d’éviter les attroupements dans les salles d’audiences et alentours des Palais de justice et juridictions".
Éric Lukoki