Une transition sans le president Kabila (déclaration)
Politique
le 18/08/2017 à 18h49
Des organisations de la societe civile réunies pour l'occasion à Paris (France) exigent une transition sans le président Kabila.
"L’objectif est la mobilisation citoyenne pour un retour à l’ordre constitutionnel, car le gouvernement est illégitime du fait de la non-tenue des élections", écrivent ces organisations dans "le manifeste du citoyen congolais", sanctionnant leurs travaux.
Pas de dialogue avec Kabila
Ayant fait le constat que le président Kabila n'organisera pas les elections, ces organisations disent initier mouvement "qui n’est pas politique mais qui vise seulement à l’alternance pour le bien-être du peuple congolais".
"Tous les Congolais doivent se lever pour l’empêcher de se maintenir au pouvoir", estime Floribert Anzuluni, du mouvement Filimbi.
"Il n’y a pas lieu de dialoguer avec Kabila, qui est hors-jeu. On ne peut plus tabler sur sa bonne foi, alors qu’il a tout fait pour ne pas organiser les élections", estime Sindika Dokolo (photo), initiateur du mouvement Congolais debout.
Qualifiée de “citoyenne”, la transition en RDC, devrait, selon elles, être dirigée par des animateurs désignés à la suite d’une concertation nationale avec pour principale mission d’organiser des élections crédibles, transparentes, ouvertes et libres.
"L’objectif est la mobilisation citoyenne pour un retour à l’ordre constitutionnel, car le gouvernement est illégitime du fait de la non-tenue des élections", écrivent ces organisations dans "le manifeste du citoyen congolais", sanctionnant leurs travaux.
Pas de dialogue avec Kabila
Ayant fait le constat que le président Kabila n'organisera pas les elections, ces organisations disent initier mouvement "qui n’est pas politique mais qui vise seulement à l’alternance pour le bien-être du peuple congolais".
"Tous les Congolais doivent se lever pour l’empêcher de se maintenir au pouvoir", estime Floribert Anzuluni, du mouvement Filimbi.
"Il n’y a pas lieu de dialoguer avec Kabila, qui est hors-jeu. On ne peut plus tabler sur sa bonne foi, alors qu’il a tout fait pour ne pas organiser les élections", estime Sindika Dokolo (photo), initiateur du mouvement Congolais debout.