Une pénurie de maïs fait grimper les prix à Ngandajika (Lomami)
Économie
le 18/10/2019 à 10h41
Le territoire de Ngandajika, en province de Lomami, fait face une importante pénurie de maïs, signale la société civile locale. À ce jour, la mesure a quadruplé, passant de 1 000 francs congolais à un peu plus de 4 000 francs congolais et est déjà source d’inquiétudes.
« [Mercredi], on a terminé le soir avec 4 200 francs congolais, peut-être [qu'un jour après], ça sera 4 500. Les enfants commencent maintenant à maigrir le prix », a alerté jeudi Joseph Muleba, de la Nouvelle société civile.
Les forces vives expliquent cette carence par le fait les autorités provinciales, basées dans le Chef-lieu qu'est Kabinda, n’ont pas, à l’instar de la province voisine du Kasaï occidental, daigné mettre en place un plan de production massive de cette denrée.
« Nous avons notre stratégie », rétorque le ministre provincial de l’agriculture.
Sur TOP CONGO FM, Séraphin Kalombo relève que « la province [de Lomami] est agropastorale » et demande que « le gouvernement national puisse nous aider avec les tracteurs. On va faire le mieux pour être comme Kaniama Kasese », assure-t-il.
À la question de savoir combien coûte la mesure de maïs à Ngandajika, le ministre, visiblement pas très au courant, se fait souffler la réponse par une personne se trouvant à ses côtés : « à Ngandajika, j’ai…c’est comment ? 2 300, quelque chose comme ça », marmonne Séraphin Kalombo.
La province de Lomami, pourtant à vocation agricole, fait régulièrement l’objet de pénuries de maïs. En septembre dernier, ce sont les marchés de Mwene-ditu qui observaient une hausse de prix.
Cette instabilité des prix sur le marché impacte négativement le coût de la vie.
Eric Lukoki
« [Mercredi], on a terminé le soir avec 4 200 francs congolais, peut-être [qu'un jour après], ça sera 4 500. Les enfants commencent maintenant à maigrir le prix », a alerté jeudi Joseph Muleba, de la Nouvelle société civile.
Les forces vives expliquent cette carence par le fait les autorités provinciales, basées dans le Chef-lieu qu'est Kabinda, n’ont pas, à l’instar de la province voisine du Kasaï occidental, daigné mettre en place un plan de production massive de cette denrée.
« Nous avons notre stratégie », rétorque le ministre provincial de l’agriculture.
Sur TOP CONGO FM, Séraphin Kalombo relève que « la province [de Lomami] est agropastorale » et demande que « le gouvernement national puisse nous aider avec les tracteurs. On va faire le mieux pour être comme Kaniama Kasese », assure-t-il.
À la question de savoir combien coûte la mesure de maïs à Ngandajika, le ministre, visiblement pas très au courant, se fait souffler la réponse par une personne se trouvant à ses côtés : « à Ngandajika, j’ai…c’est comment ? 2 300, quelque chose comme ça », marmonne Séraphin Kalombo.
La province de Lomami, pourtant à vocation agricole, fait régulièrement l’objet de pénuries de maïs. En septembre dernier, ce sont les marchés de Mwene-ditu qui observaient une hausse de prix.
Cette instabilité des prix sur le marché impacte négativement le coût de la vie.
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