La composition du gouvernement Ilunga Ilunkamba ne fait pas que des heureux, bien au contraire.

Alors que le député national Prosper Bukasa se dit indigné de « voir sa communauté kanyok, [qui avait pourtant élu le président Félix Tshisekedi à plus de 90%] être écartée » de l’équipe du premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, la qualifiant même de « déséquilibrée », l’Institut de recherches et d’enseignement de la démocratie directe (IRED) estime indispensable la création d’une structure ministérielle pour s’occuper des personnes vivant avec handicap. 

Car, selon cet institut, un ministère ressort du service public et non d’un privilège à réserver à une catégorie d’individus.

« Pourquoi un ministère en charge des personnes vivant avec handicap? », s’interroge le directeur général de l’IRED, qui prévient que la création qui sera la source de « beaucoup de problèmes... », car « les pygmées peuvent aussi réclamer un ministère ».

Un gouvernement de politiques

Paul Kibal se dit aussi très scéptique à l’idée que ce gouvernement puisse s’occuper efficacement du bien-être de la population car c’est « un gouvernement de partis et regroupements politiques et non pas (gouvernement du peuple »..

Faisant allusion à l’entrée de nouvelles figures au gouvernement, il salue l’innovation et espère « qu’elles pourront apporter un souffle nouveau ».

Ce gouvernement compte trois ministres délégués dont l’un [Irène Esambo Diata], rattaché au ministère des affaires sociales, est chargé des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables.

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Alain Tshibanda