Transition sans Kabila juridiquement irréalisable, politiquement improbable (Le Potentiel)
Politique
le 26/09/2017 à 15h25

À la une de ce quotidien ce mardi matin, citant des sources recoupées, LE POTENTIEL fait état d’un plan « d’une transition de 2 ans », conduite par l’actuel président Kabila, l’éviction de l’actuel Premier ministre Bruno Tshibala, la nomination de Félix Tshisekedi à la primature, le non retour de Moïse Katumbi et l’organisation des «élections en novembre 2019».
Selon le journal, ce serait là les retombées du dernier séjour du Chef de l’Etat à Newyork où il a pris part à la 72ème Assemblée générale de l’ONU en marge de laquelle il a échangé notamment avec le président guinéen Alpha Condé, président en exercice de l’Union africaine.
«Nous tirons notre conclusion par rapport à toutes les informations qu’on a recoupées. Nous avons contacté différentes sources», précise, à TOP CONGO FM, Faustin Kuediasala.
Parce qu’il «est clair qu’en décembre 2017, il n’y aura pas élections, on doit s’attendre certainement à un nouveau glissement».
Mais, selon lui, c’est comment négocier l’après décembre 2017 qui reste à définir désormais.
«Ce que nous proposons à nos lecteurs, c’est un schéma qui est en vue».
Troisième dialogue inévitable?
Ce schéma devra aboutir à l’organisation d’une table ronde.
«Il faut en discuter. Or le cadre pour en discuter ne peut être que le troisième dialogue. Jusque-là, le Rassemblement de Limete est contre ce schéma là», indique le directeur de publication du journal Le Potentiel.
Mais, estime-t-il «au niveau de la Communauté internationale, tout le monde est d’accord qu’on ne peut pas laisser la RDC dans l’état actuel, il faut donc trouver un schéma pour une sortie en douceur en vue de l’alternance».
Parce que «ce n’est pas encore acquis, il y a des tractations dans le but de convaincre les uns et les autres pour qu’ils adhérent à ce schéma», dit encore Faustin Kuediasala.
Barick Bwematelwa