"Tout a été fait pour que nous fassions partie du gouvernement" (AFDC-A)
Politique
le 23/08/2019 à 14h51
"Tout a été fait pour que nous puissions faire partie de l'équipe gouvernementale. À ce sujet là, nous n'avons pas de doute", révèle sur TOP CONGO FM, Dori Dumbi, cadre de l'AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo.
"Il n'y a pas de raison pour que nous ne fassions pas partie [du gouvernement Ilunga]. Nous faisons partie de la majorité parlementaire. Il est clair que le gouvernement est l'émanation de la majorité parlementaire", souligne-t-il.
Il rappelle également que "le président de la République a été clair en disant que les composantes faisant partie de la majorité parlementaire devront faire partie du gouvernement".
Dori Dumbi se montre "prudent. Pour le moment, nous laissons le premier ministre et le président de la République travailler en toute sérénité et discrétion, pour que nous puissions atterrir à bon port".
Mais, précise-t-il, "nous aurons ce qui nous revient de droit par rapport à notre poids".
FCC, combat d'arrière-garde
"Le combat d'arrière-garde que mène le FCC n'aboutira pas", prévient ce cadre de l'AFDC-A.
"Monsieur Néhémie Mwilanya, lui-même candidat vice-premier ministre, croit pouvoir dicter les principes de conduite au président de la République. C'est aberrant", fulmine ce proche collaborateur du sénateur Modeste Bahati.
Qu'à cela ne tienne, "le président [de la République] est responsable. Il prendra sa responsabilité pour que l'équipe gouvernementale, qui sortira, puisse l'accompagner dans la mise en œuvre de sa vision politique. Tout ce que le PPRD et le FCC font, c'est pour amuser la galerie".
Et de menacer: "quel est l'intérêt de ces gens qui veulent nous pousser dans l'opposition avec notre poids politique de plus d'un million de personnes, qui nous ont soutenus lors des élections? Si nous mettons ce peuple dans la rue, vous croyez que le PPRD peut diriger ce pays ? Il cherche tout simplement à mettre en difficulté le président de la République".
FCC serein
Au stade actuel, l'alignement des membres du gouvernement "rentre dans le pouvoir discrétionnaire du chef de l'État qui décide. Nous n'avons pas de commentaires. Nous attendons comme tout le monde que le gouvernement vienne et commence à travailler", lui réplique Ferdinand Kambere.
"En ce moment de derniers réglages, je ne sais vraiment pas comment dire quoi que ce soit. On attend les visages de ce gouvernement pour produire les résultats en rapport avec les attentes de la population", marmonne le secrétaire permanent adjoint du PPRD, parti phare du FCC.
Le mercredi 21 août dernier à Luanda en Angola, le président de la République avait promis que "si tout va bien, le gouvernement sortira, je pense, cette semaine. Je crois que c’est une question d’heures".
"Il n'y a pas de raison pour que nous ne fassions pas partie [du gouvernement Ilunga]. Nous faisons partie de la majorité parlementaire. Il est clair que le gouvernement est l'émanation de la majorité parlementaire", souligne-t-il.
Il rappelle également que "le président de la République a été clair en disant que les composantes faisant partie de la majorité parlementaire devront faire partie du gouvernement".
Dori Dumbi se montre "prudent. Pour le moment, nous laissons le premier ministre et le président de la République travailler en toute sérénité et discrétion, pour que nous puissions atterrir à bon port".
Mais, précise-t-il, "nous aurons ce qui nous revient de droit par rapport à notre poids".
FCC, combat d'arrière-garde
"Le combat d'arrière-garde que mène le FCC n'aboutira pas", prévient ce cadre de l'AFDC-A.
"Monsieur Néhémie Mwilanya, lui-même candidat vice-premier ministre, croit pouvoir dicter les principes de conduite au président de la République. C'est aberrant", fulmine ce proche collaborateur du sénateur Modeste Bahati.
Qu'à cela ne tienne, "le président [de la République] est responsable. Il prendra sa responsabilité pour que l'équipe gouvernementale, qui sortira, puisse l'accompagner dans la mise en œuvre de sa vision politique. Tout ce que le PPRD et le FCC font, c'est pour amuser la galerie".
Et de menacer: "quel est l'intérêt de ces gens qui veulent nous pousser dans l'opposition avec notre poids politique de plus d'un million de personnes, qui nous ont soutenus lors des élections? Si nous mettons ce peuple dans la rue, vous croyez que le PPRD peut diriger ce pays ? Il cherche tout simplement à mettre en difficulté le président de la République".
FCC serein
Au stade actuel, l'alignement des membres du gouvernement "rentre dans le pouvoir discrétionnaire du chef de l'État qui décide. Nous n'avons pas de commentaires. Nous attendons comme tout le monde que le gouvernement vienne et commence à travailler", lui réplique Ferdinand Kambere.
"En ce moment de derniers réglages, je ne sais vraiment pas comment dire quoi que ce soit. On attend les visages de ce gouvernement pour produire les résultats en rapport avec les attentes de la population", marmonne le secrétaire permanent adjoint du PPRD, parti phare du FCC.
Le mercredi 21 août dernier à Luanda en Angola, le président de la République avait promis que "si tout va bien, le gouvernement sortira, je pense, cette semaine. Je crois que c’est une question d’heures".