Soutien du CLC à l'état de siège et au docteur Mukwege
Politique
le 23/05/2021 à 00h53
Le Comité laïc de coordination (CLC) "se réjouit de premières mesures énergiques intervenues dans l’éradication des violences dans l’Est du pays. Le temps est venu de consolider ce bel élan salutaire par la mobilisation de l’ensemble de l’opinon nationale sur les enjeux les plus essentiels".
Et de renchérir : "le temps est venu de gagner la paix sur toute l’étendue de la surface nationale, de consolider l’autorité de l’Etat, de rechercher le bien-être de tous sans s’autoriser de la distraction inutile".
Soutien au Docteur Mukwege
Par ailleurs, le CLC n'oublie pas de s'inviter dans l'actualité la plus récente, marquée par les propos, pour le moins, malveillants du President Rwandais Paul Kagame à l'endroit du "réparateur des femmes", le Prix nobel de paix 2018, Denis Mukwege qui milite pour l'avènement d'un tribunal pénal international qui jugerait les crimes commis en RDC.
"Des discours étrangers méprisants à l’endroit de la mémoire de nos populations massacrées publiquement de la façon la plus ignoble, n’est qu’une manière d’affirmer haut et fort la pertinence du combat de notre compatriote Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix, auquel le CLC renouvelle son soutien".
Le CLC appelle, "plus que jamais, (à la) creation d’un Tribunal Pénal international pour le Congo, à l’instar de celui qui a fonctionné pour le Rwanda et l’ex-Yougoslavie. Car il n’y a pas de crimes sans criminels", soulignent ces laïcs catholiques.
Réformes électorales à l'arrêt
"Prenons également conscience que l’enlisement délibéré ou par négligence des réformes électorales, alors que les échéances sont à l’approche, est de nature à créer à l’avenir de nouveaux foyers de tension", prévient le CLC, faisant allusion mieux écho à la déclaration des Chefs des confessions religieuses qui, lors d'une récente rencontre, ont déploré une certaine lenteur dans la mise en œuvre desdites réformes par l'Assemblée nationale.
Haro sur la Congolité
Cela "ne peut conduire qu’au désastre, par l’introduction coupable du venin de la division dans le corps social national dont la cohesion interne, encore fragile, est en
cours de reconstitution", estime-t-on.
Et de trancher net : "le CLC condamne fermement ces attitudes, au moment où plus que jamais la nation a besoin de consolider la paix sociale et de rassembler toutes ses ressources, matérielles et humaines, pour faire face à l’adversité".
Pour le reste, le CLC qui affirme suivre "attentivement l’évolution de la vie nationale, note avec satisfaction des larges avancées intervenues dans la prise en charge des problèmes les plus cruciaux de la société dont la mise en place d’un nouveau gouvernement qui a reçu un accueil enthousiaste de la population. (Et) se félicite du retour spectaculaire de la RDC dans l’agenda de la vie internationale".
Éric Lukoki
Dans un communiqué intitulé : "Congolaises et congolais, mettons résolument le cap sur l'essentiel", publié ce samedi 22 mai, cette organisation des laïcs catholiques dirigée par le professeur d'histoire, Isidore Ndaywel, appelle "particulièrement (à un) soutien à nos forces armées par une mobilisation tout azimut pour éradiquer une fois pour toutes le cycle criminel des massacres de nos populations et le pillage de nos resources naturelles".
Et de renchérir : "le temps est venu de gagner la paix sur toute l’étendue de la surface nationale, de consolider l’autorité de l’Etat, de rechercher le bien-être de tous sans s’autoriser de la distraction inutile".
Soutien au Docteur Mukwege
Par ailleurs, le CLC n'oublie pas de s'inviter dans l'actualité la plus récente, marquée par les propos, pour le moins, malveillants du President Rwandais Paul Kagame à l'endroit du "réparateur des femmes", le Prix nobel de paix 2018, Denis Mukwege qui milite pour l'avènement d'un tribunal pénal international qui jugerait les crimes commis en RDC.
"Des discours étrangers méprisants à l’endroit de la mémoire de nos populations massacrées publiquement de la façon la plus ignoble, n’est qu’une manière d’affirmer haut et fort la pertinence du combat de notre compatriote Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix, auquel le CLC renouvelle son soutien".
Le CLC appelle, "plus que jamais, (à la) creation d’un Tribunal Pénal international pour le Congo, à l’instar de celui qui a fonctionné pour le Rwanda et l’ex-Yougoslavie. Car il n’y a pas de crimes sans criminels", soulignent ces laïcs catholiques.
Réformes électorales à l'arrêt
"Prenons également conscience que l’enlisement délibéré ou par négligence des réformes électorales, alors que les échéances sont à l’approche, est de nature à créer à l’avenir de nouveaux foyers de tension", prévient le CLC, faisant allusion mieux écho à la déclaration des Chefs des confessions religieuses qui, lors d'une récente rencontre, ont déploré une certaine lenteur dans la mise en œuvre desdites réformes par l'Assemblée nationale.
Haro sur la Congolité
Les laïcs catholiques ne s'empêchent pas non plus de donner leur avis sur ce qu'ils qualifient de "fabrication gratuite de faux débats et d’un projet de loi sur la congolité, sans doute en reference à l’ivoirité de triste mémoire", soulignent-ils.
Cela "ne peut conduire qu’au désastre, par l’introduction coupable du venin de la division dans le corps social national dont la cohesion interne, encore fragile, est en
cours de reconstitution", estime-t-on.
Et de trancher net : "le CLC condamne fermement ces attitudes, au moment où plus que jamais la nation a besoin de consolider la paix sociale et de rassembler toutes ses ressources, matérielles et humaines, pour faire face à l’adversité".
Pour le reste, le CLC qui affirme suivre "attentivement l’évolution de la vie nationale, note avec satisfaction des larges avancées intervenues dans la prise en charge des problèmes les plus cruciaux de la société dont la mise en place d’un nouveau gouvernement qui a reçu un accueil enthousiaste de la population. (Et) se félicite du retour spectaculaire de la RDC dans l’agenda de la vie internationale".