16 Février 2020

Situation générale, à la mi-journée

Politique le 30/11/2017 à 14h08

A l’appel du président du Rassemblement, la population était invitée à marcher, ce jour, contre le calendrier électoral et pour le départ du président de la République. 


L’hôtel de ville de Kinshasa, informée de cette manifestation, avait déclaré ne pas en prendre acte.


Mercredi soir déjà, les forces de l’ordre ont été déployées pour empêcher toute tentative de rassemblement. 



Le point à la mi-journée 


Kinshasa, calme et fluidité du traffic


A Ngiri-Ngiri, presque tous les magasins et boutiques étaient fermés. Au marché Bayaka, les étalages sont restés vides. 


Contrairement à l'accoutumée, la place Victoire, dans la commune de Kalamu, étaient très peu fréquentée. 

Sur l'avenue Kasavubu, la circulation était fluide, en grand contraste avec les embouteillages habituels.


Sur le boulevard Lumumba, dans la commune de Limete, la circulation était très fluide. On signalait juste la présence de militants devant la permanence de l'UDPS, observant la situation tout en étant face à des policiers assis sur un banc. 


Au centre-ville, presque pas d'activités, « comme un dimanche », précisent de nombreux témoins.


Dans le district de la Tshangu, à l’Est de la capitale, les activités ont tourné au ralenti. 


De la commune de Kimbaseke à celle de Ndjili en passant par les quartiers Pascal et Kingasani, situation calme.



Le tour des correspondants dans l’arrière-pays 


Mbandaka (Equateur) s'est réveillée sous une forte pluie mais, malgré cela, « quelques militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) ont tenté de manifester. 

Plus d'une trentaine d'entre eux ont été interpellés », précise le correspondant de TOP CONGO FM.


A Goma (Nord-Kivu), « la marche devait partir du Rond-point Signace. A 10h, heure de départ, seuls les éléments de la police et de la police militaire étaient visibles.


Non loin de la place Birere au Centre commercial, les activités ont tourné au ralenti. 


Au marché central de Virunga, seuls quelques policiers étaient visibles. Les étals sont restés vides.


Sur la route Katoyi, des jeunes gens qui ont tenté d’ériger des barricades ont été dispersés par la police ».


A Butembo, « même certains services de l'État n'ont pas ouvert leurs portes. Il y a eu des altercations entre des jeunes gens et les forces de l'ordre ».


Le maire adjoint intérimaire, Godefroid Kambere Matimbia justifie l’interdiction de manifestation par le fait que « Butembo est dans une région rouge où il y a des groupes armés aux alentours. Donc, nous devons être prudents. Nous devons prévenir des situations pour que nous ne soyons pas surpris ».


A Bukavu (Sud-Kivu), les femmes voulaient occuper la place Major Vangu pour lancer la marche vers le bureau de l'Assemblée provinciale où elles voulaient déposer leur mémorandum.


Depuis 4h du matin, ce rond-point avec été quadrillé par les éléments de la police. 


Des dizaines de femmes qui cherchaient à tout prix à braver la peur ont été dispersées par coups de gaz lacrymogène.


« Comment peuvent-ils réprimer la femme jusqu'à ce point », s’émeut Josée Imina, responsable du Rassemblement/Sud-Kivu.


Qui affirme avoir rencontré « celui qui assume l'intérim du général et celui qui assure l'intérim du Commandant ville. Nous avons eu des pourparlers avec eux. Ils nous ont dit d'aller voir le maire de la ville parce qu'ils ont reçu de lui l'ordre ».


À Kavumu (Sud-Kivu), une dizaine de militants de la LUCHA ont été interpellés. 



5 blessés à Kananga, mais mémo déposé à la Monusco 


Dans le chef-lieu de la province du Kasaï-Central, un groupe de manifestants parti du parking Yulunga Tshimbaku vers le Rond-point Notre-Dame a été dispersé. 


Ils arboraient des drapeaux des partis politiques de l'opposition et étaient accompagnés d'autres membres des mouvements citoyens. 


L’on déplore 5 personnes parmi les blessés dont une femme et le président provincial du MR.


Un autre groupe de manifestants a été aperçu vers l'avenue Lulua d’où ils ont accédé dans les installations de la Monusco, où ils ont réussi à déposer leur mémorandum.


La veille, la Police avait prévenu qu’elle allait disperser tout attroupement de plus de 5 personnes.

Par Barick Bwematelwa
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