Reprise ce 31 mai du procès en appel de Vital Kamerhe

"La reprise du procès (100 jours dans son volet maisons préfabriquées) est effectivement fixée pour ce 31 mai à la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe", confirme, à TOP CONGO FM, le député national Bertin Mubonzi, cadre de l'Union pour la nation congolaise (UNC), parti de Vital Kambere (Photo).
La reprise de ces audiences intervient après plusieurs mois de suspension. Ce qui fait dire à Bertin Mubonzi que "le temps que cela a pris a permis d'avoir de nouvelles donnes qui vont éclairer davantage la justice et permettre l'acquittement pur et simple de Vital Kamerhe".
Il rappelle notamment que le co-accusé de Vital Kamerhe, le Libanais "Sammih Jamal avait demandé qu'une commission soit mise en place pour vérifier au niveau des ports l'existence de ces maisons. Il y a eu aussi un conseil des ministres où le gouvernement a reconnu l'existence des maisons au niveau des ports. Par la suite, l'usine a menacé de traduire la République en justice parce qu'encombrée par de ces maisons. On a même demandé à la SNEL d'électrifier les 300 maisons qui ont été installées au camp Tshatshi".
Et de s'interroger : "si l'argent censé acheter les maisons préfabriquées a été détourné, de quelles maisons parle-t-on?".
Présence incertaine de Vital Kamerhe
Au niveau du parti de Vital Kamerhe UNC, "nous sommes très sereins et nous attendons que nous puissions affronter la justice. Nous espérons que la vérité va triompher".
En ce qui concerne, la présence physique de Vital Kamerhe à l'audience de ce 31 mai, Bertin Mubonzi indique que ''son état de santé est très vacillant. Je ne peux pas confirmer si lui-même sera là. Cela dépend de son état de santé qui est très précaire et pour lequel d'ailleurs on a cessé demander l'évacuation à l'extérieur pour qu'il soit pris en charge de manière appropriée".
Contrairement à ce qui a été dit, "Vital Kamerhe se trouve toujours au centre médical Nganda. Il n'a pas bougé et n'a pas changé d'adresse".
En détention depuis le 8 avril 2020 à la prison centrale de Makala, Vital Kamerhe à été condamné, le 20 juin 2020, à 20 ans de travaux forcés à la première instance. Mécontent de cette décision, il a fait appel de sa condamnation.
Ancien directeur de cabinet du président de la République, Vital Kamerhe est poursuivi pour détournement des deniers publics dans le cadre de l'exécution des travaux du programme d'urgence de 100 du Chef de l'Etat.
Dieumerci Lusakumunu