Le processus électoral a un coût de 1,332 milliard de dollars, a annoncé Corneille Nangaa.

Étant donné qu'il est difficile de réunir rapidement une telle somme, l'accord du 31 décembre (chapitre IV, IV.4), "sur lequel se fonde notre action", a demandé à la CENI "d'explorer les voies et moyens de rationalisation du système électoral pour réduire les coûts excessifs des élections", a rappelé le president de la CENI.

Pour lui, la diminution du coût des élections doit se faire par la rationalisation de la loi électorale.

Dans son exposé devant la presse réunie ce mardi à la maison des élections, Corneille Nangaa a évoqué les défauts du vote à la proportionnelle sur des listes, la difficulté d'avoir des partis homogènes et la multiplication des partis et des voix non représentées dans les institutions électives au cours des 2 premières législations).

"Le système tel qu'il est adopté a  fait que c'est seulement 40% des voix (dans les urnes) qui sont représentées à l'assemblée nationale. Ceci consacre une dégradation de l'indice de représentativité au sein des assemblées".

Pour Corneille Nangaa, "la diminution des coûts des élections doit se faire par la rationalisation de la loi électorale et par l'usage de nouvelles technologies de l'information et de la communication".

On constate ainsi la sous représentation des grands partis et la sur représentation des petits partis au niveau national.


Le président de la CENI n'a pas encore évoqué (au moins ou nous publions cet article) à quel hauteur, le gouvernement a mis les financements du processus à la disposition de la CENI.