Refuser l'ingérence, c'est de l'orgueil inutile (UDPS)
Politique
le 10/06/2017 à 17h42
"Quand nos amis disent qu'ils ne ne veulent pas de l'ingérence, cela dit beaucoup. Aujourd'hui, aucun pays au monde ne peut fonctionner sans le concours des autres. C'est de l'orgueil inutile. On ne peut pas commencer à dire des choses qui vont nous rattraper demain", répond Augustin Kabuya, le porte-parole de l'UDPS au gouvernement qui, en Réunion ordinaire déclarer vouloir refuser l'ingérence de la Communauté internationale dans le processus électoral en cours en RDC.
"Ce qu'ils ont dit ne reflète pas la réalité. Qui ne sait pas qu'une grande partie de notre budget est soutenue par l'apport extérieur".
Pour le porte-parole de l'UDPS, "quand on vous demande d'aller aux élections, ce n'est pas de l'ingérence", et de se dire surpris "d'entendre même ceux qui passaient des nuits blanches avec nous à la CENCO tenir des discours irresponsables".
Pour le coordinateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela, c'est une "erreur de jugement au niveau du gouvernement de la République".
"Ils veulent juste torpiller le processus pour ne pas avoir des élections crédibles. Nous ne pensons pas que c'est une option réaliste pouvant créer un climat d'apaisement entre la Communauté internationale et la classe dirigeante de notre pays", estime ce défenseur des droits de l'homme.
Au. nom de la souveraineté de l'état.
Serge Kadima, communicateur de la Majorité présidentielle, rappelle que cette position du gouvernement est responsable.
"Ce qu'ils ont dit ne reflète pas la réalité. Qui ne sait pas qu'une grande partie de notre budget est soutenue par l'apport extérieur".
Pour le porte-parole de l'UDPS, "quand on vous demande d'aller aux élections, ce n'est pas de l'ingérence", et de se dire surpris "d'entendre même ceux qui passaient des nuits blanches avec nous à la CENCO tenir des discours irresponsables".
Pour le coordinateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela, c'est une "erreur de jugement au niveau du gouvernement de la République".
"Ils veulent juste torpiller le processus pour ne pas avoir des élections crédibles. Nous ne pensons pas que c'est une option réaliste pouvant créer un climat d'apaisement entre la Communauté internationale et la classe dirigeante de notre pays", estime ce défenseur des droits de l'homme.
Au. nom de la souveraineté de l'état.
Serge Kadima, communicateur de la Majorité présidentielle, rappelle que cette position du gouvernement est responsable.
Le président Joseph Kabila avait, lors de la 2ème réunion du conseil des ministres "réitéré le caractère national des élections et rejeté fermement toute ingérence étrangère dans l’organisation des scrutins".
Le chef de l'état avait "invité le Gouvernement et la CENI d’agir en toute responsabilité et à rejeter toutes les pressions extérieures de qui que ce soit en ce qui concerne les questions électorales qui relèvent strictement de la souveraineté nationale".
Le premier ministre Bruno Tshibala (photo) avait annoncé, le 11 avril, qu’il comptait financer les élections avec des ressources internes.
Barick Bwematelwa
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