''La loi Tshiani est d'actualité aujourd'hui. Nous sommes en train de sensibiliser tous les congolais. Nous espérons qu'elle va être alignée pour débats et votée lors de la session parlementaire de mars 2033", affirme, sur TOP CONGO FM, Noël Tshiani, candidat malheureux à la présidentielle de 2018 et auteur de la proposition de loi réservant la magistrature suprême et certains postes de souveraineté exclusivement aux Congolais nés de père et de mère congolais.

Il appelle toute la population congolaise ''de marcher avec moi pour converger vers le Palais du peuple le 15 mars pour déposer un mémorandum entre les mains des présidents de deux chambres (du Parlement) afin d'exiger que la loi soit alignée".

Alors que plusieurs acteurs politiques de la majorité tiennent pratiquement un discours d'exclusion et discrimination dans le sens de cette loi, il explique qu'''il ne faut pas confondre ce qui se passe de la part des personnes qui n'ont pas compris le sens de la loi et nous qui faisons la promotion de la loi".

Il explique que "nous, nous n'avons pas un discours haineux ni séparatiste. Je condamne ce genre de langage parce que je considère que tous les congolais sont Congolais, que ce soit de père et de mère, de père ou de mère, les congolais naturalisés ou les apatrides et ils ont droit à tout dans notre pays".

Et de préciser : ''la seule exception que nous faisons à travers cette loi, c'est de réserver la présidence de la République et certaines fonctions de souveraineté exclusivement aux congolais nés de père et de mère congolais".

C'est depuis le 8 juillet 2021 que le député national Nsingi Pululu a déposé la proposition de loi Tshiani au bureau de l'Assemblée nationale. Mais depuis, elle n'a jamais été alignée pour débat et vote par la plénière.

Dieumerci Lusakumunu