Les 16 et 17 janvier, dates historiques, fériées et payées en RDC pour les commémorations des assassinats du premier premier ministre et du 3ème président de la république, tous deux morts en fonction.

Ces dates historiques "sont bien importantes et plus historiques pour nous en tant que Parti lumumbiste unifié (PALU), un Parti de gauche", a dit à TOP CONFO FM, Lugi Gizenga.

"Car, on sait que nous avons perdu des camarades. Mzee Laurent Désiré Kabila, le peuple lui a donné affectueusement le nom du soldat du peuple. Puisqu'on peut être le soldat du roi et de l'empereur, mais il a choisi, par sa vie, être le soldat du peuple", estime le Secretaire exécutif du PALU.

Qui doit son nom à "Patrice Emery Lumumba qui était notre chef. Nous avons toujours dit que ces deux hommes ainsi que le Patriarche aujourd'hui sont sur la lignée de la lutte de 5 ans du prophète Simon Kimbangu qui était parmi la voix la plus élevée pour l'indépendance du Congo. C'est-à-dire que si ces hommes ont perdu leurs vies, c'est surtout pour l'indépendance réelle du Congo".

Au PALU, même si l'indépendance a été arrachée "avec l'espoir d'une vie meilleure", le constat est que "56 ans après, avec le mouvement que nous avons eu au niveau de la gouvernance, la situation du peuple congolais est quelque peu stagnante malgré les efforts qui sont faits par les gouvernants".


Et le PALU de s'interroger.

"Ce n'est plus un problème des individus. C'est le moment d'avoir la vraie alternance c'est-à-dire du capitalisme vers le socialisme que nous, en tant que parti de gauche, prônons et voulons mettre en oeuvre au Congo".

Lugi Gizenga, dont le prénom lie Lumumba à Gizenga, le temps est venu pour la "gauche" de réellement exercer le pouvoir.

"Nous connaissons l'origine politique du camarade Joseph Kabila. Et pourtant nous disons très bien que nous avons fait alliance avec l'homme. Nous savons d'où il est venu. Sentant le danger, pour 2011, nous avons dit que nous allons voir, parmi les candidats présidents de la République, ceux qui ont un projet de société proche du nôtre c'est-à-dire proche du socialisme. Nous allons les soutenir. Mais ça ne veut pas dire que nous sommes déjà dans un régime socialiste. Nous sommes toujours dans un régime libéral".

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