Jean-Marc Kabund estime que son intime à la tête du parti présidentiel "s'accompagne de toutes les prérogatives du président du parti".

Dans une vidéo, il se souvient qu'"en vertu des dispositions statutaires et pour rendre fluide le fonctionnement de notre parti, j’avais procédé à la nomination d’un Secrétaire général et de mon Directeur de cabinet".

Accusé de violer les textes régissant le parti, il relève "que l’évocation abusive, tendancieuse et partielle de l’article 26 de notre parti par les détracteurs est une manipulation pour cacher leur trahison vis-à-vis du Chef de l’Etat".

Jean-Marc Kabund révèle, par la même occasion, "que jamais je n’ai nommé un quelconque bureau de la Commission électorale du parti (CEP). J'ai été simplement informé de l’élection dudit bureau et j’ai pris acte afin d’éviter la cacophonie au sein de cette structure".

Tshisekedi pas empêché définitivement 

"Au regard de nos statuts, l'élection de notre président du parti à la magistrature suprême ne le place nullement dans une situation d'empêchement définitif, ni dans celle d’interdiction d’exercer".

Mais, précise Jean-Marc Kabund, "afin de se conformer à l’article 96 de notre Constitution relatif à l’incompatibilté des fonctions de président de la République avec celle d’un président d’un parti politique, il devait prendre un acte pour le bon fonctionnement du parti qui me donnait mandat d’assumer son intérim à la tête du parti jusqu’à la fin de son indisponibilité".

Déstabiliser Tshisekedi via l'UDPS 

"Nos détracteurs ont reçu mission de déstabiliser le président de la République, en cherchant à fragiliser l’UDPS, son appareil politique d’appui. Nous sommes déjà au courant du dessein diabolique en gestation".

Jean-Marc Kabund constate que "de l’argent circule et une guerre sans merci semble déjà être déclarée contre l’UDPS, suite à nos déclarations de Conserver le pouvoir le plus longtemps possible".

Il promet même que "nous allons incessamment vous livrer des informations à ce sujet parce que contrairement aux apparences, ce n’est pas ma personne qui est visée ni celle du secrétaire général".

En attendant, il exhorte "à demeurer ferme derrière le Chef de l’État notre seul et unique Leader".

Du travail déjà donné aux combattants 

"Il n'est pas vrai d'affirmer qu'aucun combattant n'a trouvé du travail jusqu'à ce jour pour le compte du parti. Certains parmi nous travaillent déjà à la présidence de la république, dans des cabinets ministériels et même dans mon cabinet", révèle Jean-Marc Kabund alors que l'une de principales révocation des combattants qui ont cassé et brûlé au siège de l'UDPS à Limete était le manque d'emploi.

Il reconnaît tout de même qu'il Il y a "beaucoup à faire, mais je sollicite votre indulgence et votre compréhension".

Avant de clore son message, Jean-Marc Kabund annonce, "que des dispositions importantes seront prises dans les tout prochains jours dans le cadre de la redynamisation et la restructuration du parti". 

Il reste donc à la tête du parti, malgré l'expiration de l'ultimatum qui lui a été lancé par le Collectif Sauvons l'UDPS.