L'auditeur général des FARDC a annoncé ce samedi avoir arrêté et inculpé 7 militaires soupçonnés d’être à l’origine du massacre de Mwanza Lomba, perpétré dans la localité de Bena Tshikasu (Kasai-Central).

Le général Joseph Ponde (photo) a livré les premières informations de l’enquête préliminaire.

"Nous avons mis la main sur 7 suspects, tous éléments FARDC. De l’instruction entreprise, de l’exploitation de la vidéo et de descentes sur les lieux du crime, les préventions ci-après ont été retenues à la charge des suspects : crimes de guerre par meurtre, crimes de guerre par mutilation, crimes de guerre par traitement cruel, inhumain et dégradant, refus de dénonciation d’une infraction commise par des justiciables ou des juridictions militaires".

Le général Ponde annonce aussi que "pour compléter ces premières investigations, l’auditorat général se propose de requérir l’expertise exigée pour l’exploitation des données sur les téléphones cellulaires saisis, ainsi que 2 tombes localisées dans la périphérie de Mwanza Lomba. Et ceci afin d’identifier les différentes victimes, ainsi que le mode opératoire de leurs bourreaux. Une demande d’appui dans ce sens avait d’ailleurs été adressée aux cellules d’appui aux poursuites de la Monusco, en date du 25 février 2017. Cette demande demeure d’actualité, étant donné que les investigations doivent se poursuivre".

L’auditeur général des FARDC a promis que les autres allégations de fosses communes et les autres vidéos en circulation feraient toutes l’objet d’une enquête.

Sur instruction du président Joseph Kabila, le ministère de la défense avait annoncé, le 22 fer tuer, qu'une enquête était ouverte suite à la diffusion d'une vidéo montrant des militaires massacrant des civils non armés.


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