Les pendus de la Pentecôte, il y a 50 ans.
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le 02/06/2016 à 19h12
Le jeudi 2 juin 1966 à Kinshasa étaient exécutées 4 personnalités congolaises condamnées par la justice pour tentative de coup d'état.
Emmanuel Bamba, le ministre des finances et de la fonction publique, Evariste Kimba, ancien premier ministre, Alexandre Mahamba, ancien ministre des affaires foncières et Jérôme Anany, ancien Ministre de la défense nationale ont été condamnés à la peine capitale pour atteinte à la sûreté intérieure de l'etat.
Le Tribunal Militaire d'exception créé pour leur procès étaient composés des :
Le prononcé du verdict avait soulevé une vague d'indignation à travers le monde, le roi Baudouin de Belgique avait même fait une demande personnelle de clémence qui n'aura aucune chance de réussite.
Le général de Gaulle (France), le président Johnson (USA) et meme le Pape Paul VI avait conjuré solennellement le lieutenant-général Joseph-Désiré Mobutu de ne pas exécuter la peine.
Devant une foule estimée à environ plus 20.000 personnes, les 4 politiciens ont été présentés devant leurs juges ligotés aux pieds et menottés aux mains.
Emmanuel Bamba, le ministre des finances et de la fonction publique, Evariste Kimba, ancien premier ministre, Alexandre Mahamba, ancien ministre des affaires foncières et Jérôme Anany, ancien Ministre de la défense nationale ont été condamnés à la peine capitale pour atteinte à la sûreté intérieure de l'etat.
Sommairement jugés au Pont Cabu (actuel pont Kasavubu), devant leurs familles en pleurs et impuissants, ils ont ensuite été pendus, après avoir eu les yeux crevés, à l'endroit où se trouve érigé l'actuel Stade dit des Martyrs.
Le Tribunal Militaire d'exception créé pour leur procès étaient composés des :
- Colonel Pierre Ingila, Président,
- Colonel Ferdinand Malila, juge,
- Colonel Honoré Nkulufa, juge.
Le prononcé du verdict avait soulevé une vague d'indignation à travers le monde, le roi Baudouin de Belgique avait même fait une demande personnelle de clémence qui n'aura aucune chance de réussite.
Le général de Gaulle (France), le président Johnson (USA) et meme le Pape Paul VI avait conjuré solennellement le lieutenant-général Joseph-Désiré Mobutu de ne pas exécuter la peine.
Devant une foule estimée à environ plus 20.000 personnes, les 4 politiciens ont été présentés devant leurs juges ligotés aux pieds et menottés aux mains.
