Les bourgmestres suspendus par Kimbuta exigent réhabilitation
Politique
le 23/08/2019 à 17h40
"Nous sommes des bourgmestres suspendus irrégulièrement, sans dossier et sans actions disciplinaires depuis 2012" par l'ancien gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, alors que "nous avons été nommés par le président de la République sur ordonnance présidentielle 08/57 de septembre de 2008", révèle ce vendredi 23 août 2019, sur TOP CONGO FM, David Lubo, porte-parole du collectif de ces bourgmestres.
Qui déplore le fait que "nous avons été remplacés par les purs petits de l'ancien gouverneur".
Kimbuta et Ngobila insensibles
"Nos dossiers ont bénéficié des appuis assez importants à travers les correspondances du Premier ministre, les deux directeurs du cabinet du Chef de l'État honoraire, du ministre de l'Intérieur, le secrétaire général à l'Intérieur", précise-t-il.
"Aujourd'hui, notre plainte a été prise en charge par le président de l'Assemblée provinciale qui a écrit au gouverneur [Gentiny Ngobila] en lui demandant de traiter notre dossier en corrigeant les abus du passé", souligne celui qui se considère toujours comme le bourgmestre de Lemba.
"Comme les hommes passent, mais les institutions restent; nous avons écrit au gouverneur actuel, le 11 mai 2019, pour réclamer notre réhabilitation. Nous avons demandé l'audience. Malheureusement, elle n'a jamais eu lieu", se souvient le professeur Lubo.
Qui constate que "comme réponse à notre requête, [Gentiny Ngobila] nomme et permute. Quel est notre sort? Nous n'avons jamais été révoqués".
Il rappelle même qu'il "n'existe pas dans la loi une suspension à durée indéterminée. Le dossier doit être classé soit sans suite, soit on conclut. Mais aucune action disciplinaire n'a été ouverte".
Appel au chef de l'État
"Nous demandons au chef de l'État de ne pas perdre son pouvoir d'aînesse. Il n'y a que lui, selon toutes les dispositions légales, qui peut nommer ou révoquer. Il ne peut pas perdre son pouvoir de nomination et de révocation en les laissant entre les mains d'un gouverneur. Cela risque de constituer une jurisprudence", alerte-t-il.
Qui déplore le fait que "nous avons été remplacés par les purs petits de l'ancien gouverneur".
Kimbuta et Ngobila insensibles
"Nos dossiers ont bénéficié des appuis assez importants à travers les correspondances du Premier ministre, les deux directeurs du cabinet du Chef de l'État honoraire, du ministre de l'Intérieur, le secrétaire général à l'Intérieur", précise-t-il.
"Aujourd'hui, notre plainte a été prise en charge par le président de l'Assemblée provinciale qui a écrit au gouverneur [Gentiny Ngobila] en lui demandant de traiter notre dossier en corrigeant les abus du passé", souligne celui qui se considère toujours comme le bourgmestre de Lemba.
"Comme les hommes passent, mais les institutions restent; nous avons écrit au gouverneur actuel, le 11 mai 2019, pour réclamer notre réhabilitation. Nous avons demandé l'audience. Malheureusement, elle n'a jamais eu lieu", se souvient le professeur Lubo.
Qui constate que "comme réponse à notre requête, [Gentiny Ngobila] nomme et permute. Quel est notre sort? Nous n'avons jamais été révoqués".
Il rappelle même qu'il "n'existe pas dans la loi une suspension à durée indéterminée. Le dossier doit être classé soit sans suite, soit on conclut. Mais aucune action disciplinaire n'a été ouverte".
Appel au chef de l'État
"Nous demandons au chef de l'État de ne pas perdre son pouvoir d'aînesse. Il n'y a que lui, selon toutes les dispositions légales, qui peut nommer ou révoquer. Il ne peut pas perdre son pouvoir de nomination et de révocation en les laissant entre les mains d'un gouverneur. Cela risque de constituer une jurisprudence", alerte-t-il.
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