Face à l’ultimatum lancé à l’assemblée nationale au premier ministre Bruno Tshibala par Henri-Thomas Lokondo, soutenu par la quasi-totalité de députés nationaux,  ultimatum qui expire ce samedi, le président du conseil des sages du Rassemblement (Kasavubu), Joseph Olenghankoy, les appelle à l’apaisement. 

« Dans notre pays, nous traversons un moment où nous devons tous privilégier la paix, l'unité et la Concorde nationale ». 

Estimant que « nos députés sont parmi les meilleurs en Afrique », Joseph Olenghankoy « croyant en leur sagesse », pense « qu'ils savent que le moment que notre pays est en train de traverser est très sensible ».

Solution en douceur espérée 

Selon le président du conseil des sages du Rassemblement (Kasavubu), « nous sommes parmi les pays qui ont l'élite la plus digne au niveau de la députation. Des honorables députés ont une grande sagesse. Ce sont des gens qui sont attachés aux valeurs de notre pays. Personne ne peut en douter. Je crois qu’il y aura une solution en douceur ».

Joseph Olenghankoy se dit même prêt à faire son mea culpa.

« Le rôle qui est le nôtre est celui, s'il y a eu désagrément, au nom du Rassemblement que j'ai l'honneur de diriger, là je parle en tant que le président du conseil des sages du Rassemblement, de présenter toutes nos excuses pour que nous voyons ensemble l'avenir de notre pays et de notre nation ».

Les députés nationaux reprochent à Bruno Tshibala d'avoir déposé son projet de loi des Finances exercice 2018 en retard. 

Henri-Thomas Lokondo, initiateur de l'interpellation, menace même d'initier une motion de censure si Tshibala ne démissionne pas dans le délai.