« Le MLC ne vient pas à l'Union Sacrée pour des postes, mais nous sommes des politiques » (Porte-parole)
"Notre adhésion à l'Union Sacrée n'est conditionnée à l'obtention de de postes", assure le porte-parole du MLC.
"J'ai eu suffisamment le temps d'échanger avec mon président (Jean-Pierre Bemba). Il m'a dit qu'il n'a pas été question des postes lors de leur (dernière) rencontre avec le Chef de l'État", dit aussi Raphaël Kibuka, député national et porte-parole du Mouvement de libération du Congo, invité du magazine de TOP CONGO FM, FACE-À-FACE.
Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, "ont (plutôt) amené un cahier des charges et ont discuté pendant 6 heures (avec le président Tshisekedi en présence de Jean-Marc Kabund) pour finalement décider de lever l'option de laisser la charge de la continuité de ces discussions à la task force. Puis ils ont mangé et se sont dit au revoir".
Nous ne visons pas des postes mais...
"Nous ne venons pas pour des postes", mais "nous sommes des politiques", ajoute le porte-parole du MLC
"Nous ne venons pas faire de cadeaux au Chef de l'Etat, nous venons composer avec lui et savons qu'il y aura partage mais n'avons pas, comme préalable, la Primature et/ou l'Assemblée nationale".
Bemba, Premier ministre ?
Jean-Pierre Bemba n'a jamais émis cette prétention, insiste le porte-parole de son parti qui révèle que la menace de retrait de l'Union sacrée, exprimée par le député pro-Katumbi, Muhindo Nzangi, en cas de non attribution de la direction de l'Assemblée nationale ou de la Primature), "est une position adoptée par Ensemble que nous avons solidairement soutenue".
Mais "ce n'était qu'un moyen de pression", pas une condition.
"Si nous levons formellement l'option d'adhérer à l'Union sacrée avec les actes qu'ils font signer, nous y resterons. Sinon, on croira que nous y sommes venus tout simplement pour la Primature et l'Assemblée nationale".
Pour preuve, avance-t-il, "nous ne savons pas qui va présider l'Assemblée nationale ou être Premier ministre".
Les ambitions du MLC
L'élu du Mont-Amba indique que "nous aurons des ambitions à soumettre au Chef de l'État, nous allons en débattre et lever une option. Mais s'il arrivait par miracle, que nous n'ayons aucune de ces institutions, nous allons continuer à soutenir le Chef de l'Etat dans ou en dehors de l'Union sacrée et serons comptables de son bilan".
Raphael Kibuka fait observer aussi qu'en se rapprochant de l'Union Sacrée, "nous nous sommes mis d'accord pour gérer la République ensemble. Et nous savons que tout le monde n'aura pas de postes ou de dividendes politiques. Mais tout le monde se retrouvera parce que l'objectif, c'est de voir le peuple gagner".
Éric Lukoki
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