Michel Nsomue (photo B-One) a déposé sa démission ce jeudi après-midi auprès de José Makila Sumanda, le Vice-premier ministre, en charge des Transports et voies de communication, qui assume l’intérim du Premier ministre, actuellement en séjour à l’étranger.

La folle semaine 

Lundi soir, une « bagarre » à la primature défraye la chronique quand le gendre du premier ministre, conseiller technique spécial de son cabinet, voit son ordre de mission déchirée par le directeur de cabinet.

Une vidéo de son « évacuation forcée » des locaux du bureau du premier ministre fait le tour du monde dès le lendemain.

Accusé par certains conseillers à la Primature de détourner leurs salaires à son propre bénéfice, le directeur de cabinet déplore, mercredi, dans une interview accordée à la TOP CONGO FM, la présence de près de 800 conseillers au cabinet du Premier ministre.

« Ces gens-là ont été nommés par le Premier ministre. Ils sont venus au cabinet mais, sont en surnombre. L’enveloppe budgétaire qui doit nous servir des rémunérations n'a pas changé et n'est pas capable de supporter un tel surnombre de membres du cabinet... », déclare le directeur de cabinet du premier ministre, qui dit n’avoir « pas été informé de ces nominations ». 

Ce jeudi, dans une interview accordée à l’hebdomadaire parisien Jeune Afrique, le Premier ministre Bruno Tshibala a qualifié  de « manquement grave », cette sortie médiatique de son directeur de cabinet.  

Bruno Tshibala qualifie l’incident de lundi soir de « mineur », s’interroge sur le but de la vidéo « de la bagarre ».

Qualifiant d’affabulations, l’affirmation de la présence de 800 conseillers à la primature, le premier ministre précise que son « cabinet compte quelque 300 membres dont environ 80 conseillers. Et parmi ces derniers, l’on trouve des personnes à qui nous faisons appel, de manière ponctuelle... »

Le premier ministre dit ainsi avoir innové dans la gestion du personnel de la primature « pour qu’un grand nombre trouve du travail et se répartisse l’enveloppe budgétaire prévue. C’est mon côté socialiste ».