Au regard des dégâts qu’a déjà fait le coronavirus à l’étranger et notamment dans les pays développés, le professeur Muyembe craint « une catastrophe si le virus s’installe en RDC, ça c’est sur ».

Pas moins virulent dans les pays chauds

« Dans mon experience, aucun virus n’est moins virulent à cause de la chaleur. La grippe agit autant en Europe qu’en Afrique et pas particulièrement en saison sèche », constate le directeur général de l’INRB, l’institut national de recherche biomédicale, qui pilote le comité de lutte contre le virus ebola et a une longue expérience épidémiologique.

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« Je ne partage pas la thèse que les virus respiratoires seraient moins virulents en zones chaudes, cette théorie ne tient pas debout », pense-t-il, en Oppsition aux propos de virologues belge et français qui espèrent que l’arrivée du printemps en Europe va diminuer l’extension de l’épidémie.

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« Ce serait une grosse erreur que de minimiser la maladie sur le continent, nous devons prendre cela très au sérieux et tout faire pour que les chaînes de transmission soient connues afin qu’on arrête son expansion », dit encore le professeur Muyembe.

« Je suis disponible »

« Si je me suis retrouvé à la tête du comité de lutte contre Ebola, c’est de la volonté du président de la république, parce qu’Ebola était plus complexe que le simple problème de santé publique », rappelle le président du comité de lutte contre l’épidémie à virus Ebola.

Pour ce qui est du COVID 19, alors que « le diagnostic a d’ailleurs été fait dans les laboratoires de l’INRB qui viennent d’être rénovés », le professeur Muyembe dit que la RDC a désormais toutes les infrastructures pour faire face.

Et le pays peut de nouveau compter sur  lui, « je suis un citoyen de la RDC, si la RDC est attaquée, je dois être au front », affirme le professeur Jean-Jacques Muyembe