Le CLC lance une campagne de mobilisation et de sensibilisation sur la réforme de la CENI
Politique
le 30/05/2021 à 11h21
"Nous voulons tenir notre population, à travers des activités de sensibilisation, au courant des informations, de l'évolution et peut-être aussi, malheureusement des reculs que nous constatons par rapport aux propositions fortes que nous avions faites sur la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), afin qu'elle soit, au même diapason, que l'ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral", déclare Me Hervé Diakese, Porte-parole du Comité laïc de coordination (CLC) qui vient de lancer 1 mois de campagne de sensibilisation et de mobilisation à Kinshasa, sur les réformes électorales en cours d'examen à l'Assemblée nationale, principalement celle de la CENI.
"Cette formation s'adresse autant aux mouvements citoyens qu'à nos points focaux", précise-t-il.
Dépolitisation, des craintes persistent
Si cette organisation laïque catholique se félicite des innovations apportées par la commission Politique, administrative et juridique (PAJ) de la chambre basse du Parlement, elle fait tout de même observer que "la question n'est pas tant des innovations que de la garantie de l'indépendance des membres de la CENI, la garantie de l'inamovibilité des acteurs de la Ceni (qui) doit être conservée mais aussi cette question de l'indépendance vis-à-vis des structures de désignation".
"Aucune clarification n'a pas, par exemple, été apportée sur le contenu des personnalités indépendantes", se plaint le porte-parole du CLC.
"Il faut éviter d'avoir des personnalités au militantisme actif, inféodées à une famille politique donnée mais que nous ayons davantage des personnalités ayant une expertise sur la question électorale qui ne deviennent pas comme des ambassadeurs des groupes qui les ont désignées mais comme des experts, des hommes d'État au service de la population", souhaite-t-il.
"Ce qu'il nous faut, c'est une CENI qui se préoccupe essentiellement et exclusivement de la tenue des élections dans l'indépendance, la neutralité, la transparence et non une machine qui soit l'appendice d'un groupe politique donné qui cherche soit à conquérir le pouvoir soit à conserver le pouvoir qu'il a acquis", prévient Maître Diakese.
"Les élections, c'est l'exercice de la souveraineté de notre population. Ce n'est une faveur, un cadeau. C'est un droit et une garantie de légitimité des dirigeants issus des urnes", lâche-t-il.
"Cette formation s'adresse autant aux mouvements citoyens qu'à nos points focaux", précise-t-il.
Dépolitisation, des craintes persistent
Si cette organisation laïque catholique se félicite des innovations apportées par la commission Politique, administrative et juridique (PAJ) de la chambre basse du Parlement, elle fait tout de même observer que "la question n'est pas tant des innovations que de la garantie de l'indépendance des membres de la CENI, la garantie de l'inamovibilité des acteurs de la Ceni (qui) doit être conservée mais aussi cette question de l'indépendance vis-à-vis des structures de désignation".
"Aucune clarification n'a pas, par exemple, été apportée sur le contenu des personnalités indépendantes", se plaint le porte-parole du CLC.
"Il faut éviter d'avoir des personnalités au militantisme actif, inféodées à une famille politique donnée mais que nous ayons davantage des personnalités ayant une expertise sur la question électorale qui ne deviennent pas comme des ambassadeurs des groupes qui les ont désignées mais comme des experts, des hommes d'État au service de la population", souhaite-t-il.
"Ce qu'il nous faut, c'est une CENI qui se préoccupe essentiellement et exclusivement de la tenue des élections dans l'indépendance, la neutralité, la transparence et non une machine qui soit l'appendice d'un groupe politique donné qui cherche soit à conquérir le pouvoir soit à conserver le pouvoir qu'il a acquis", prévient Maître Diakese.
"Les élections, c'est l'exercice de la souveraineté de notre population. Ce n'est une faveur, un cadeau. C'est un droit et une garantie de légitimité des dirigeants issus des urnes", lâche-t-il.
Éric Lukoki
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