"Ce nouveau laboratoire, P3, est constitué de locaux sécurisés permettant de manipuler des agents pathogènes dangereux tout en protégeant les utilisateurs et l'environnement extérieur", indique le docteur Jean-Jacques Muyembe (Photo)

"Désormais la manipulation des échantillons dangereux se feront obligatoirement zu aboratoire P3. Le P3 de bactériologie analysera les échantillons suspects de tuberculose les plus résistants. Le P3 de Girologie analysera les échantillons humains suspects, de maladie à virus Ebola et d'autres pathogènes dangereux".

À l'inauguration de ce bâtiment, le docteur Muyembe explique aussi que "ce laboratoire est équipée d'un centre de formation qui comprend deux salles des travaux pratiques destinées à la formation de l'équipe de l'INRB et au recyclage de chercheurs nationaux et d'autres pays de la sous-région".

Bien avant d'être opérationnel, "ce centre accueille depuis le 17 jusqu'au 21 février 2020 l'organisation du premier atelier de formation sur le diagnostic biologique de maladie à virus avec des participants venus de plusieurs pays d'Afrique".

Ceci se justifie par le fait que "l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) était seulement doté de laboratoire P2 pour manipuler n'importe quel type d'échantillons biologiques avec tous les risques que cela comporte".

Mais "grâce aux nouvelles infrastructures, notre sécurité a été levée d'un cran".

Le premier institut national des recherche biomédicales fut inauguré le 8 décembre 1984 par l'ancien président français François Mitterrand.

Dieumerci Lusakumunu